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SE-UNSA 16


 Par SE-UNSA 16

Retrait de l’âge pivot du projet de loi : un préalable à la poursuite des négociations obtenu par l’Unsa

 

Avec le retrait du projet de loi de la mesure à court terme de l’âge pivot, l’Unsa vient d’obtenir un geste d’ouverture de la part du gouvernement.  Ce compromis permet de reprendre les discussions sur un projet qui doit encore bouger. 

Il est urgent que le ministère confirme l’engagement d’une loi de programmation et précise les déclarations des dernières semaines sur le montant de l’enveloppe pour la première marche dès 2021, de l’enveloppe globale à terme, et la durée de la montée en charge.

Après nos mobilisations de décembre et les discussions intenses de la semaine du 6 janvier, le Premier ministre a écrit samedi 11 janvier qu’il accédait favorablement à notre revendication d’abandon de l’âge pivot dans son projet de loi laissant le temps à une conférence de financement de travailler à l’équilibre du futur système. Nous actons positivement le retrait de cette mesure de court terme. Pour nous, c’était la condition préalable nécessaire à la poursuite des négociations sur la réforme des retraites. Il reste encore de nombreux points à traiter dans les négociations au niveau interprofessionnel mais aussi dans les différents champs professionnels.

Dans l’Éducation Nationale, il est maintenant temps d’avancer de façon concrète sur la revalorisation qui doit permettre le maintien du niveau de nos pensions et la reconnaissance de nos métiers. Le SE-Unsa a été reçu par Jean Michel Blanquer le lundi 13 janvier.

Le syndicat a porté ses revendications sur les salaires, les déroulements de carrières, les aménagements de fin de carrière et les conditions de départ à la retraite. 

Revalorisation des enseignants : maintenant, il faut avancer

Pour le SE-Unsa, le ministère doit confirmer que la revalorisation concernera bien tous les personnels impactés par la réforme : enseignants, personnels d’éducation, psychologues.

Elle doit également concerner toutes les générations, et pas uniquement celles d’après 1975 (première génération concernée par la future réforme). Pour nous, au-delà du maintien du niveau de nos pensions, cette revalorisation doit permettre de reconnaître enfin nos métiers à leur juste valeur. Il est temps de combler le retard de rémunération que nous avons accumulé par rapport aux catégories de fonctionnaires équivalentes à la nôtre et par rapport aux enseignants des autres pays.

PRISE EN COMPTE DE LA PENIBILITE

Il faut continuer les négociations concernant en particulier l’aménagement des fins de carrière avec la retraite progressive et la prise en compte de la pénibilité. Pour le SE-Unsa l’aménagement des fins de carrière est un sujet primordial. 


Après des mois de déclarations de la part de l’exécutif, pour le SE-Unsa, il est désormais temps d’avancer.  Nous voulons rapidement connaître les éléments sonnants et trébuchants posés sur la table de la négociation.
Dans l’intérêt des personnels qu’elle représente, l’Unsa Éducation est prête à s’engager pleinement dans les négociations pour une réforme sans perdant·es ni puni·es dans l’Éducation nationale avec les revendications suivantes :
  • une revalorisation conséquente qui permette le maintien du niveau de nos pensions et reconnaisse nos métiers à leur juste valeur ;
  • un dispositif traduisant 100% de droits acquis pour les générations à partir de 1975 ;
  • un aménagement des fins de carrière : retraite progressive pour tous, départ possible en cours d’année scolaire pour les PE ;
  • une loi de programmation sécurisant la construction de la hausse à terme des 8 à 10 milliards d’euros annuels de la part consacrée aux rémunérations dans le budget de l’Éducation nationale avec le calendrier de montée en charge dès 2021.