A la suite de nombreuses interrogations, nous avons interpellé la DASEN sur les spécificités des masques dédiés à la protection des agents.
Le secrétariat général de la DSDEN16 nous a adressé l'intégralité des notices descriptives.
Celles-ci indiquent bien une capacité de filtration de 98% pour les masques grands publics et de 99,9% pour les masques distribués aux personnels vulnérables. (N'hésitez pas à en faire la demande auprès de votre IEN.)
Il est indiqué que ce ne sont pas des dispositifs médicaux ainsi la FAQ du ministère indique :
"Les masques distribués pour faire face à l’épidémie de COVID 19 sont des masques non sanitaires/non médicaux ; il s’agit de masques « anti projection ».
Il convient de les distinguer :
des masques de protection respiratoire FFP (équipements de protection individuels, répondant à la norme « NF EN 149 : 2001 », qui protège le porteur du masque contre l’inhalation de gouttelettes et proposant, selon le type de masques, différents niveaux de filtration : FFP1, FFP2 et FFP3)
des masques à usage médical (masques répondant à la norme « NF EN 14683 », qui en évitant la projection de gouttelettes émises par le porteur du masque, limitent la contamination de l’environnement extérieur et des autres personnes : type I, type II et IIR. Les types II et IIR sont destinés à un usage en chirurgie).
En complément de l’application stricte des gestes barrière, les masques « anti-projection » répartis dans les deux catégories définies ci-dessous, offrent une protection adaptée pour certaines activités professionnelles en dehors du domaine médical :
Catégorie 1 : Les masques individuels à usage des professionnels en contact avec le public. Ces masques sont destinés à être proposés à des populations amenées à rencontrer un grand nombre de personnes lors de leurs activités. Les masques distribués aux personnels en contact avec les élèves sont des masques de catégorie 1.
Catégorie 2 : Les masques de protection à visée collective pour protéger l’ensemble d’un groupe portant ces masques. Ces masques sont destinés à l’usage d’individus ayant des contacts occasionnels avec d’autres personnes dans le cadre professionnel. Ce masque peut être porté par l’ensemble des individus d’un sous-groupe (entreprise, service) lorsque le poste ou les conditions de travail le nécessitent. "
Ce sont donc sur ces spécificités et d'un entretien si elle le juge nécessaire que l'ARS fixe la liste des cas contacts à risque à partir de la liste fournie par les équipes.
Nous avons contacté l'ARS pour savoir pourquoi les collègues ne sont pas dépistés systématiquement.
L'ARS nous a indiqué suite à notre interpellation qu'elle serait présente au CHSCT de mardi pour éclaircir ces différents éléments.
L'UNSA Education a déposé 1 avis lors du CHSCTM :