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Suite à une demande d’audience demandée auprès de la DASEN sur les temps partiels, nous avons été reçus ce jour en visio, par M. Chauveau et M. Pipaud , Mme la Dasen étant retenue sur l’épineux dossier de l’accueil des enfants prioritaires.
M. Chauveau rappelle qu’avant toute chose, la gestion des temps partiels repose sur les contraintes de faire tourner les services tout en étant à l’écoute des personnels et des signaux envoyés.
Il rappelle que suivant le rythme des écoles (4 ou 4,5 jours), les collègues si on accorde 80%
doivent 7 jours et faire des remplacements parfois en dehors de leur école.
Il n’y a pas de raison de refuser les 80%. Par contre sur des temps partiels annualisés c’est différent (c’est refusé pour des raisons d’organisation de services). Quant aux 50% annualisés c’est souvent pour travailler sur la même partie de l’année et donc pas possible.
M. Pipaud signale que c’est un ¾ temps qui est alors proposé à la place.
Nous intervenons pour rappeler que nous avons bien conscience des contraintes d’organisations, mais nous souhaitons interpeller les services de la DSDEN sur les demandes de temps partiels à 80% pour raisons médicales (sur autorisation). Sur ces demande de temps partiels à 80%, il ne devrait pas y avoir de refus. Ces personnels demandent cette quotité car sont en réelle souffrance médicale, ils devraient être entendus avant de se voir proposer un 75% à la place ! L’administration refuse d’abord et reçoive les collègues seulement si ceux-ci maintiennent leur demande. La démarche n'est pas acceptable.
Les collègues qui terminent un mi-temps thérapeutique n’ont pas d’autre choix que de demander un 80% (payé 85,7%). C’est un effort financier mais l’administration doit le consentir pour permettre aux collègues de tenir le coup.
M. Chauveau fait remarquer que les demandes de temps partiels sont en hausse, notamment les 50%. Ceci pose des problèmes de ressources humaines à la rentrée.
Nous faisons alors remarquer que si hausse il y a, c’est que cela est bien révélateur d’un mal être qu’il faut faire remonter à la fois à la Rectrice et au ministre. Cela pourrait même faire l’objet d’un CT.
Octroyer des 80% plutôt que des 78% notamment pour des raisons de santé nous parait LÉGITIME (80% payés 85,7%).
Bien sur, nous demandons à ce que tous les 80% soient acceptés mais il faut des critères. Pour ce qui est des temps partiels sur autorisation, nous demandons que ceux pour raisons médicales soient tous octroyés.
Monsieur Chauveau , a été à l’écoute, les échanges ont été ouverts et nos remarques entendues.