Les mécontentements sont multiples et des mobilisations légitimes s’organisent dans de nombreux secteurs. Certaines réformes, comme celle des cheminots, sont largement commentées par les médias… sûrement parce qu’elles augurent de ce qui pourrait se passer dans la fonction publique, et peut-être parce qu’ils misent aussi sur la capitulation d’un des deux camps.

Notre problème est que le front syndical n’existe pas… pour preuve l’impossibilité d’organiser un 1er mai unitaire. La volonté d’une convergence des luttes, exprimée par certains, n’est certainement pas étrangère à cette situation. Action syndicale ou action politique : c’est la question du mélange des genres qui est encore et toujours en filigrane.

Notre Conseil Syndical Départemental du 25 avril a examiné la situation. Bien que conscients des limites de l’action syndicale actuelle nous ne souhaitons pas rester silencieux. Une journée de mobilisation aura lieu le mardi 22 mai. Nous devons impérativement signifier au gouvernement que les enseignants du Cantal partagent les analyses du communiqué commun du 10 avril (cf pièce jointe). La déclaration d’intention est, depuis quelques temps, un thermomètre utilisé par le ministère pour communiquer avec les médias. Alors, une première consigne : « Chargés de classe ou pas, grévistes ou pas, on transmet tous une déclaration préalable à son IEN ».