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SE-UNSA 15


 Par SE-UNSA 15
 Le  mardi 29 juin 2021

Observatoire des rémunérations et du bien-être : objectivité et indépendance à garantir

 

La création d’un Observatoire des rémunérations et du bien-être avait été annoncée le 26 mai dernier lors de la conférence de presse de clôture du Grenelle et de la présentation des 12 engagements du ministre de l’éducation.


L’observatoire a une triple ambition :

- Production de statistiques publiques

- Veille et expertise

- Travaux prospectifs en lien avec la recherche

Il étudiera l’ensemble du champ et tous les personnels.

 

Un groupe technique s’appuiera principalement sur l’expertise et les ressources de la DEPP, de la DGRH et de la DAF. Il aura la possibilité de pouvoir solliciter sur des sujets précis et de financer des groupes de recherche.

L’observatoire sera composé également d’un comité consultatif « paritaire » avec des membres associés et experts techniques.

L’instance se réunira 3 ou 4 fois dans l’année.

Un secrétariat permanent assurera l’animation et la coordination.

Concernant les futurs travaux de l’observatoire, sur la question des conditions de travail, peu de données sont actuellement disponibles. Il faudra définir les données à recueillir prioritairement et un programme de travail. Un expert auprès de la DGRH sera chargé de ces travaux.  La question de l’articulation avec le rôle du CHSCT a été posée.

 

Positionnement de l’UNSA Éducation  et du SE-Unsa :

Lors de la présentation de ces premiers éléments, l’UNSA Éducation et le SE-Unsa sont favorables à l’existence de cet observatoire qui peut être réellement un instrument utile pour les personnels, pour les organisations syndicales, pour la société et pour guider au pilotage des politiques publiques.

Cependant nous avons posé plusieurs exigences pour garantir l’objectivité et l’indépendance :

- la nécessité de traiter l’ensemble du champ et tous les personnels ;

- observer l’égalité femme/homme

- la nécessité que la communication ministérielle ne se confonde pas avec celle de l’observatoire.

- la nécessité que l’observatoire ait les moyens de mettre en œuvre les objectifs et ambitions affichées ;

- la question de la transparence de données et des modalités de calcul utilisés (en particulier, si l’observatoire produit des études avec de cas types.).

- la possibilité pour les OS (directement ou dans le cadre des instances au sein desquelles elles sont représentées) ou, pour l’observatoire lui-même, de s’auto saisir de certains sujets afin d’analyser l’effet de mesures prises ou de proposer des pistes ou des scenarios possibles d’évolution.

- notre opposition à la qualification d’observatoire des rémunérations et du bien-être ; lui préférer une terminologie neutre telle conditions de travail.

- la publicité des travaux de l’observatoire ;

-  l’importance d’avoir des documents et indicateurs récurrents stabilisés dans la durée.

Vous trouverez le communiqué de presse de Frédéric Marchand en pièce jointe