Article publié le vendredi 16 février 2018.
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La plupart des retraités viennent de constater l’impact de la majoration de 1.7 point de la CSG sur leur pension. Sur ce point précis, en refusant toute idée de compensation à l’instar des actifs, le gouvernement commet une faute politique qui stigmatise une partie de la société.
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Au-delà , la question du pouvoir d’achat des retraités reste entière, et la revalorisation immédiate des pensions les plus modestes une nécessité absolue.
L’Unsa Retraités appelle à rejoindre les cortèges qui seront organisés le jeudi 15 mars.
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Parce que la pension moyenne nette de droit directe s’élève à 1283 € ;
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Parce que dans leur immense majorité, les retraités ne sont pas des privilégiés ;
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Parce que leurs pensions de retraite, ne sont pas des allocations, mais le fruit d’une vie de travail et le résultat de cotisations versées tout au long de leur activité professionnelle pour les retraités du régime général, un salaire différé pour les fonctionnaires retraités.
Les retraités de l’UNSA réclament un traitement égalitaire avec les actifs, ce qui implique la compensation intégrale de la majoration de la CSG de 1.7 % prévue au PLFSS 2018.
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Parce qu’au-delà du minimum vieillesse, il existe des petites pensions, qui même après une vie de travail, permettent à peine aux retraités qui les perçoivent de survivre…
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Parce que pour une carrière complète, trop de pensions de retraite sont encore inférieures au SMIC.
Les retraités de l’Unsa revendiquent une revalorisation significative des pensions les plus modestes, ainsi que, pour une carrière complète, aucune retraite inférieure au SMIC.
Tract du 15 mars