Le Livret de Parcours Inclusif est annoncé depuis 2020.

Il se déploie depuis la rentrée dernière dans 4 académies (Aix-Marseille, Nantes, Normandie, Poitiers) pour en tester la première version et l'ajuster avant un déploiement sur l'ensemble du territoire à la rentrée 2022.

Outil numérique de suivi, il est censé faciliter l'information et la coordination de tous les acteurs concernés par l'inclusion d'un enfant ou d'un jeune en situation de handicap.

Le LPI, un outil collaboratif, est conçu, selon le ministère, pour réduire au maximum la ressaisie d’information par ses utilisateurs.

Des interconnexions, d’une part, entre le LPI et les bases élèves et établissements de l’éducation nationale, et, d’autre part, entre le LPI et le système d’information des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) devraient être mises en œuvre.

La généralisation du LPI est prévue à la rentrée 2022.

Ce qu’en pense le SE-Unsa

Le CNCPH n'a pas été consulté ou sollicité sur le LPI, ce qui pose problème.

Le LPI pourrait être un outil  permettant plus de fluidité, puisqu'il y a fusion d'outils divers en une seule application mais les bugs techniques sont encore à résoudre avant généralisation.

Le ministère va assurer le déploiement de cet outil. Il est donc  indispensable que soient prévues des formations autres que la plateforme Magistère évoquée ou des guides de prise en main également évoqués.

La saisie des données peut se révéler chronophage pour les personnels concernés. La sécurisation des données sensibles (données médicales, bilans psychologiques,...) doit être impérativement garantie.

L'expérimentation montre que le fonctionnement concret n'est pas encore au point. Des améliorations devront être apportées avant la généralisation.