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SE-UNSA 14


 Par SE-UNSA 14

Alerte sur le remplacement

 

Dès la semaine du 21 mars le Se-UNSA alertait l’administration sur le problème du remplacement.

Cette semaine les syndicats membres du CHSCT A ont demandé l’arrêt des formations remplacées.

 

Voici des témoignages recueillis lors de nos visites ou par mail qui, outre les difficultés de remplacement, présentent aussi les tensions engendrées par ces absences avec les familles.

 

Le problème du remplacement

« Trois enseignants covidées sur sept et non remplacées, dont la directrice… Mes collègues sont au bout du rouleau »

« Trois enseignants absents non remplacés. Un seul remplaçant disponible en fin de semaine, mais avec des collègues qui partent en formation, soit un remplaçant pour quatre absents »

« La situation était très embarrassante : nous étions 2 remplacées mais présentes dans l'école et, à côté, 3 collègues non remplacées, 3 classes sans remplaçant (75 élèves). Cela a largement surchargé les classes des collègues présents, et personne n'a compris pourquoi notre "formation" avait été maintenue… »

 

Les tensions avec les familles

« Un parent a été très virulent avec la directrice de l'école la semaine dernière, la directrice a signalé l'incident  et l'inspectrice a appelé  le père en question. Je trouve bien que l'inspectrice fasse un recadrage mais je trouve que c'est  quand même  une forme de violence de ne pas avoir de remplaçant (depuis mi janvier dans le cas de cette élève) »

« J’ai une maman qui m’a appelée mécontente… Son patron ne comprend pas pourquoi on ne brasse pas les élèves, tout le monde enlève les masques. Et quand c’est pas son grand c’est pour le petit qu’on l’appelle. Elle ne comprend pas que c’est justement pour limiter qu’on fait ça. Si son fils attrape le covid elle devra le garder 8 jours »

« Quelle crédibilité  avons-nous, quand on demande aux parents de justifier des absences, quand on doit leur dire que l'école est obligatoire (quand ils partent en vacances ou en week end prolongé  sur le temps scolaire) alors que nous ne pouvons régulièrement pas assurer notre mission et au mieux, accueillons leur enfant en version garderie dans une classe surchargée, au pire leur demandons gentiment de le garder pour la journée...? »