L’absence d’anticipation sur les moyens en remplacement, sur les mesures d’amélioration de la qualité de l’air, sur une politique de tests et de tracing cohérente et avec des moyens dédiés se fait aujourd’hui cruellement sentir. Dans un tel contexte s’entendre dire qu’il faut aérer les salles et respecter les gestes barrières est très mal vécu.
L’absence de mesures pour l’Ecole dans les annonces de lundi et les propos vagues du ministre de l’Éducation nationale cette semaine renvoient un sentiment de mépris des acteurs de l’éducation.
L’UNSA Éducation a toujours affirmé sa volonté de tout faire pour maintenir les écoles, les collèges et les lycées ouverts. C’est essentiel pour nos élèves, en particulier les plus fragiles. L’État doit s’en donner les moyens.
L’UNSA Éducation demande aujourd’hui des mesures adaptées et volontaristes :
Pour l’UNSA Éducation, il n’est pas possible de faire de « l’école ouverte » un dogme absolu qui ferait de tout questionnement, toute demande, toute critique une opposition au bien être des élèves. L’ensemble des personnels agit avec cette volonté depuis le début de la crise mais s’est senti bien peu soutenu dans les faits.
Face à une situation particulièrement difficile, l’UNSA Éducation n’a pas la prétention de dire quelle doit être la politique globale de santé publique. Elle demande simplement, dans le discours et dans les décisions, cohérence, clarté et considération pour les personnels de l’éducation.