Le SE-Unsa demande au ministre que l’indispensable confiance aux enseignants soit rétablie et se traduise concrètement dans la mise en œuvre de l’aide personnalisée. A cette rentrée, dans de nombreuses circonscriptions, le changement n’est pas au rendez-vous. L’absence de confiance dans l’éthique professionnelle des enseignants et dans leur sens des responsabilités continue à imprégner les pratiques de la hiérarchie.

Dans les départements, en dépit de la circulaire de 2008, des DASEN ou des IEN continuent d’imposer un calibrage entre temps d’aide et temps d’organisation de cette aide, sans tenir compte de l’avis des équipes. Il s’agit le plus souvent de « 54 +6 » quand ce n’est pas « 60 +0 » au prétexte d’une pratique qui serait  rôdée pour un dispositif entrant dans sa cinquième année.

Pour le SE-Unsa, ce temps d’organisation doit servir à déterminer les besoins, les groupes, les objectifs, les séquences et cela ne peut se faire une fois pour toutes. Au contraire cela se fait chaque année et tout au long de l’année. On ne peut pas ainsi imposer un modèle unique aux équipes.

En cette année de transition importante pour l’école, le SE-Unsa attend que soit réaffirmée la confiance indispensable aux équipes d’enseignants.