A cette occasion, le SE UNSA du Calvados est intervenu et a rappelé que certaines fusions pouvaient être  envisageables mais que la démarche présentement mise en Å“uvre (systématique, précipitée et non concertée) était une erreur manifeste.

Cette année encore le SE UNSA a dû intervenir et aider des collègues dépourvus et démunis face à des situations où fermeture d'école et fusions étaient programmées.

Certains arguments surprenant voire fallacieux ont été utilisés pour justifier les fusions. 

Il a été nécessaire de rappeler que des textes officiels définissaient la procédure et les possibilités de fusion.  Contrairement à ce qu’on a entendu, la redistribution des réseaux d'éducation prioritaire n'implique aucunement l'obligation de fusion.   Par ailleurs, la fermeture d'une classe sur un RPI ne précise pas que la classe visée sera celle de l'unité avec le nombre de classes le plus faible.

On prétend mettre en place des structures porteuses d’efficacité et de dynamisme ? Mais pour le SE-UNSA, l’insuffisante concertation et la dimension contrainte sont contre-productives : dans les faits, les équipes se sentent déconsidérées, lésées et ignorées.  Certains élus des collectivités se sentent bafoués.  Au final, le travail de terrain réalisé jusque-là pourrait en pâtir et c’est plutôt une démobilisation des acteurs qui risque de se dessiner. 

La confiance et le dialogue sont indispensables à un climat propice à l'exercice des missions d'éducation. La communication manque et la défiance s'installe. Plus que jamais les équipes pédagogiques et les acteurs politiques se doivent d'être informés et impliqués quant aux décisions à prendre.

Gageons que cette expérience serve à éviter de nouveaux écueils. Toujours est-il que le SE UNSA a su et saura jouer son rôle de représentant en informant les collègues.

J. STALIN

M. DEFORGE