L’Acte 2 de l’école inclusive est très attendu et la conférence nationale du handicap prévue au printemps 2023 doit en fixer les objectifs. Il nécessitera des moyens financiers et humains importants et devra impérativement apporter des réponses concrètes. L’UNSA Éducation a élaboré son diagnostic en regards croisés des personnels qu’elle représente. En découle des propositions et des modalités d’actions pour le faire connaître.

La mise en Å“uvre à marche forcée de l’inclusion scolaire du précédent quinquennat a généré, par les conditions de sa mise en Å“uvre, des situations de plus en plus difficiles voire le plus souvent ingérables en milieu scolaire : c’est une réalité. L’acte 2 annoncé de l’école inclusive doit résoudre ces difficultés et pour cela,  tenir compte de nos revendications :

–        Des moyens humains, matériels et pédagogiques pour sortir du bla-bla
–        L’école ne peut pas tout, toute seule, les enseignant·es ne sont pas des soignant·es. La coopération avec le secteur médico-social est la clé de la réussite pour l’inclusion.
–        Une prise en charge adaptée, souple et plurielle pour protéger les enfants
–        Un regard croisé sur l’enfant avec des personnels spécialisés en nombre suffisant
–        Revaloriser le statut des Accompagnant·es d’Élèves en Situation de Handicap (AESH)

Pour faire connaître les revendications UNSA Éducation pour mieux réussir l’école inclusive, la fédération agit auprès des responsables politiques (Ministères de la santé, de l’éducation nationale, Parlementaires). Elle s’adresse aussi au grand public par une tribune signée par les responsables de neuf syndicats de personnels directement concernés. L’inclusion est un projet de société, le système scolaire y prend sa part, mais ne peut pas le réussir seul, en l’état actuel de ses moyens et ressources humaines.