Retour à l'article normal

SE-UNSA 13


 Par SE-UNSA 13
 Le  jeudi 13 février 2014

Rythmes scolaires : on avance à petits pas

 

Communiqué de presse

Si le SE-Unsa 13 soutient, depuis le début, la Refondation de l’école, il reste exigeant et vigilant quant à sa mise en œuvre, en particulier sur le dossier des rythmes scolaires.

 

Dans notre département, la moitié des communes ont proposé un aménagement des horaires d’enseignement. Les autres équipes municipales, prudentes, hésitent malheureusement à dévoiler tout ou partie de leur projet qui ne sera donc probablement connu qu’après les élections municipales.

 

Cela ne contribuera pas à faire avancer sereinement le dossier des rythmes.

 

A Marseille (qui concentre la moitié des écoles du département), la mairie a fini par proposer un projet global, qu’il s’agisse des horaires scolaires, comme de la mise en place d’activités périscolaires.

 

Bien que l’organisation des Temps d’Activités Périscolaires (TAP) et la mise en place des Projets Educatifs de Territoire (PEDT) relèvent des communes, le SE-Unsa et les enseignants ne se satisferont pas d’une coquille vide. En effet, la tentation est grande de se contenter de mettre en place une garderie, ce qui augmenterait la fatigue des enfants et serait contre-productif. Nous refuserons également que des élèves soient exclus et pénalisés par la non gratuité des activités.

 

Le SE-Unsa attend de l’administration une décision s’appuyant, si nécessaire, sur les propositions des conseils d’école, comme le prévoit la loi.

 

Le SE-Unsa 13 souhaite que les mairies prennent enfin leurs responsabilités et considèrent cette réforme comme une réelle opportunité de revoir leur politique éducative pour améliorer le bien-être de l’enfant, sans négliger les conditions de travail des enseignants.

 

 

Marseille, le 11 février 2014

Carole Gelly

Secrétaire départementale SE-Unsa 13

RETOUR A L'ARTICLE PRINCIPAL