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SE-UNSA 13


 Par SE-UNSA 13
 Le  samedi 15 juin 2013

Calendrier scolaire 2013-2014 : degré zéro de la communication

 

Non, le ministère ne demande pas aux enseignants de travailler un jour de plus, malgré les rumeurs colportées.

Rappel des décisions du CSE :
Le calendrier scolaire 2013-2014 a été fixé par arrêté ministériel du 28 novembre 2012. Comme celui de 2012-2013, il prévoit 36 semaines de cours (article L.521 du code l’éducation), une journée (ou deux demi-journées) de cours à rattraper ainsi que deux semaines de vacances à la Toussaint conformément aux recommandations des chrono-biologistes (proposition de la FCPE).

Ces décisions ont été validées, votées à la majorité le 28 juin 2012 par le Conseil Supérieur de l’Education.

Ainsi entre une pré-rentrée pour les enseignants le 29 août (sans journée de rattrapage)et une autre le 2 septembre (avec journée de rattrapage), ce fut la seconde proposition qui fut retenue avec un rattrapage les mercredi 13 novembre et 11 juin (après-midi) pour les élèves qui ont cours le mercredi matin et un rattrapage sur une journée au choix pour les élèves qui n’ont pas cours le mercredi matin, les mercredi 13 novembre ou mercredi 11 juin.

Le cafouillage ministériel :
Il a fallu un certain temps pour savoir précisément quelle journée était effectivement rattrapée. A l’échelle académique, l’ambiguïté a été levée par une communication du Secrétaire Général de l’Académie d’Aix-Marseille le 4 novembre 2013 à tous les chefs d’établissement : « (…) je vous confirme qu'il convient de respecter les consignes transmises par la DGESCO la veille des congés. Ce sont bien les cours du lundi 2 septembre qui doivent être rattrapés… ».

Le rattrapage se réfèrera donc aux emplois du temps du lundi des élèves et des enseignants qui seront donc applicables… un mercredi … généralement après-midi. On passe ainsi à la trappe les activités périscolaires et sportives et on prend le risque d’un absentéisme record. Les journées de rattrapage s’avèrent donc plus déstabilisatrices et problématiques qu’efficaces et productives. Elles sont pour nous à éviter voire à bannir.

Rattraper la journée du 2 septembre ou comment fabriquer un conflit inutilement !?
La maladresse (le mot est faible !!!) de communication est naturellement amplifiée par la date choisie, le jour désigné « rattrapé » : le 2 septembre, jour de pré-rentrée des enseignants, jour forcément travaillé mais « non-scolarisé » pour le ministère. Naturellement, dans les établissements, les collègues se demandent comment il est possible de rattraper une journée déjà travaillée et à quoi peut bien servir cette ambiguïté.

Il est donc urgent que le ministère communique à ce sujet car il risque fort d’être confronté à des refus de la part des personnels d’enseignement et d’éducation.

Donc :
Est-ce que les enseignants vont travailler gratuitement un jour de plus ? NON
Est-ce que toute cette histoire de calendrier est due à l’allongement des vacances de la Toussaint ? OUI
A quel jour correspondra finalement le mercredi 13 novembre ? Un lundi

Le SE-Unsa  a déjà demandé dans les discussions préparatoires aux calendriers 2014-2015, 2015-2016 et 2016-2017 d’éviter dans toute la mesure du possible la multiplication des journées à rattraper.

 

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