La Commission spéciale carte scolaire 2023 pour le 1er degré s'est tenue hier 16 mars. Quelques changements sont à noter depuis le projet du 9 mars
Les changements
Les mesures qui suivent ne seront officielles qu'après la tenue du CDEN (Comité Départemental de l'Education Nationale)
Cinq écoles devraient voir leur situation évoluer et une perte de label bilingue supplémentaire est prévue.
La prévision de 20 postes de remplaçants supplémentaires passe à 17. C'est un changement que l'UNSA a dénoncé, avec l'ensemble des autres organisations.
Ces changements, bien que présentés hier en CSA départemental, doivent encore faire l'objet d'un vote au CDEN qui se réunira le 24 mars.
D'autres situations d'écoles sont encore à l'étude. Principalement parce que les écoles présentent des situations particulières (travaux en cours par exemple) ou que les effectifs prévus ne sont pas corroborés.
Le CDEN sera le juge de paix et ce n'est qu'après sa tenue que l'arrêté de carte scolaire sera édité.
L'avis du SE-Unsa
Malgré une baisse d'effectifs prévue pour la rentrée (moins 5000 élèves depuis 2019), l'Education Nationale perd une occasion de profiter de cette baisse pour améliorer les conditions d'apprentissage de nos élèves et les conditions de travail des personnels.
Des moyens supplémentaires sont nécessaires pour augmenter le nombre de remplaçants. L'Ecole Incusive doit aussi avoir davantage de moyens, ainsi que les RASED et autres postes qui doivent améliorer l'accompagnement des élèves à besoins educatifs particuliers.
Les organisations syndicales ont présentés un voeu commun demandant la création spécifique de 17 poste d'UPE2A.
Sur les créations de postes hors la classe, l'UNSA n'y est pas opposée. Un poste supplémentaire de référent départemental pour les directions d'école est une bonne chose ; la création d'un poste de PsyEN départemental est sans doute utile, comme les postes d'ERUN itinérants. Mais le problème que cela pose est que ces créations de postes sont faites sur la même dotation que celle des ouvertures et fermeture de postes devant élèves.
L'UNSA Education demande que ces moyens soient attribués via une dotation supplémentaire.
L'UNSA Education dénonce aussi les situations d'écoles où des fusions sont décidées unilatéralement et brutalement par les mairies, sans accompagnement des personnels. Si les batiments et les écoles appartiennent aux mairies, les enseignants et AESH sont bien des personnels de l'Education Nationale.
Nous demandons que les équipes soient accompagnées, mais aussi que les décisions des mairies ne soient pas imposées aux personnels sans qu'elles aient été prévenues en avance et associées aux décisions.
>Lire la déclaration liminaire de l'UNSA Educ<