Retour à l'article normal

SE-UNSA 13


 Par SE-UNSA 13
 Le  vendredi 12 octobre 2018

Temps de travail des AESH : stop aux abus !

 

Le temps de travail des AESH est disparate sur le territoire. Le SE-Unsa demande une harmonisation.

Parmi les symptômes qui s'aggravent, celui d'une disharmonie du mode de calcul du temps de travail hebdomadaire des AESH.

Les disparités s'observent sur tout le territoire, au sein d'un même département, voire d'une même commune.

Elles sont la conséquence d'un cadre réglementaire trop souple qui conduit à des interprétations diverses. Pluralité des employeurs (DSDEN, Chef d'établissement, ou rectorat) et du manque de moyens consacrés à l'accompagnement des enfants en situation de handicap accentuent les différences.

Il y a un hiatus entre le temps de travail effectif des AESH, sur 36 semaines, et le code de la Fonction Publique qui, pour les agents dont le temps de travail est annualisé (AED, CPE), impose une répartition sur une durée allant de 39 à 45 semaines. Ces trois semaines non faites constituent un reste-dû d'heures, dont l'utilisation varie selon l'interprétation qu'en font les employeurs, et/ou selon les moyens dont disposent les académies et départements pour couvrir les besoins en accompagnement.

 

Parmi les « abus » relevés :

  • Lissage des heures non faites sur les 36 semaines : permet de récupérer des heures d'accompagnement, puisque cela augmente le temps de travail hebdomadaire de l'agent, sans augmenter sa rémunération.
  • Imposition d'activités ne relevant pas des missions des AESH : encadrement de « devoirs faits », présence lors des semaines administratives des collèges et lycées.

 

Notre analyse et nos propositions :

Le mode de répartition des 1607 heures doit être le même sur le tout le territoire. Le SE-Unsa propose un mode de calcul qui reconnaît l'intégralité des activités exercées par les AESH, et met un terme aux "économies de bouts de chandelle" réalisées sur le dos des agents.

Le SE-Unsa demande que tous les contrats soient rédigés sur la durée minimale de 39 semaines, comme c'est le cas pour les AED.

Pour résoudre le hiatus heures effectives/réglementaires, et mettre un terme au dévoiement des missions des AESH, nous proposons que le restant dû d'heures constitue un crédit temps pour toutes les activités en lien avec l'accompagnement : sorties scolaires, ESS, temps de préparation et d'adaptation des outils pédagogiques, formation personnelle (équivalent au crédit d'heure formation perdu avec le décret de 2014).

 

Notre action :

- un courrier adressé au Ministre pour demander une audience sur ce sujet (en bas de page).

- La pétition « Temps de travail des AESH : le même pour tous, sur tout le territoire ! ».

>Je signe et je fais signer la pétition en ligne<

ou j'imprime la pétition et je la fais circuler (doc en bas de page) 

Lire notre guide : "Et moi...AESH"