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SE-UNSA 13


 Par SE-UNSA 13
 Le  vendredi 23 septembre 2016

Rencontre avec la mairie de Marseille

 

Madame CASANOVA, élue à l’éducation de la mairie de Marseille a indiqué que 9 réunions de travail s’étaient tenues durant l’été avec l’IA. En 2016, l’enveloppe budgétaire consacrée aux écoles a été de 208 millions d’euros.

Cette année, 76 000 élèves sont scolarisés dans les 440 écoles de la ville. Pour accueillir les 2 150 élèves supplémentaires, 97 classes ont été ouvertes.

Durant l’été, 271 écoles ont pu bénéficier de travaux pour un montant total de 350 millions d’euros.

La rentrée s’est bien déroulée dans l’ensemble. La mairie recherche actuellement des espaces pour implanter 2 nouvelles écoles qui ouvriraient à la rentrée 2017 sur les quartiers de Sainte Marthe et du Rouet avec une réelle volonté de favoriser la scolarisation des élèves de  moins de 3 ans. Dans le centre-ville il est très difficile de trouver des espaces suffisants pour y implanter de nouvelles écoles. Malgré cela, 10 nouvelles écoles sont en prévision. Un local qui jouxte l’école Nationale devrait être racheté par la mairie.

 

Après avoir souligné l’intérêt de cette réunion et regretté l’absence de réponse à nos demandes d’entrevue, nous sommes intervenus pour exposer des problèmes que des collègues nous avaient remontés :

 

Les TAP : La mairie a le souci d’améliorer la collaboration entre les animateurs et les écoles.  Les associations ayant emporté les marchés des TAP ne peuvent prétendre à des quotas limitatifs du nombre d’enfants, ces marchés prévoyant des avenants leur permettant l’embauche de personnels supplémentaires.

 

La sécurité : Des consignes ont été données aux personnels municipaux ainsi qu’aux animateurs des TAP afin qu’ils assistent aux exercices de PPMS. Une rencontre est prévue entre Mme CASANOVA, Mme LAUGIER et M. POIGNET (correspondants sécurité de la DASEN). La ville souhaite collaborer pour sécuriser ses écoles. Une harmonisation des consignes de sécurité sur tous les temps est à l’étude (EN, cantine et temps périscolaires). Le personnel municipal recevra une formation en matière de sécurité et de PPMS. La mairie souhaite que les PPMS élaborés par les écoles lui soient communiqués afin de les calquer sur les temps périscolaires.

Le SE-Unsa demande cependant à ce qu’ils soient adaptés car le public accueilli sur les temps périscolaires n’est pas identique.

Lors du conseil municipal de juin, l’achat de visiophones pour équiper les écoles en 2017 a été budgétisé (600 000 €). La configuration, le contexte des écoles ainsi que la maintenance de ce matériel doit être pensée. Un courrier à destination des directeurs, des directrices et des familles sera envoyé par la municipalité. Le matériel choisi sera de qualité et adapté aux personnes à mobilité réduite.

En revanche, il est précisé que toutes les demandes de pose de verrous sur les portes des classes seront refusées.

 

Le mobilier : le SE-Unsa demande la mise en place d’une procédure claire et un retour précis qui réponde aux demandes des directeurs (livraison, disponibilité des mobiliers demandés, accord/refus).

 

Matériel EPS : le SE-Unsa souhaite que ces demandes ne passent plus par les CPC EPS ce qui occasionne des blocages et des ralentissements. Tout comme pour le mobilier, nous demandons à ce que des enseignants soient associés aux choix de ces matériels.

Budget BCD : le SE-Unsa regrette que le budget alloué aux BCD ait été divisé par 2. La mairie nous répond qu’elle affecte désormais ces sommes à l’équipement des écoles en tablettes. Les IEN qui siègent au conseil de la caisse des écoles auraient soutenu cette décision.

 

Personnels municipaux : leur présence aux entrées des écoles à 8h 20 et 13h 20 est organisée en accord avec l’IA. On a répondu que cela n’était possible que si le profil de poste de ces agents le permettait (concierge ou personnel mis à disposition) et qu’il valait mieux éviter, pour des questions de responsabilité, une gestion conjointe de ces 10 minutes d’accueil.

 

Les concierges : les représentants du SE-Unsa ont insisté sur la nécessite de disposer, dans chaque école, d’un poste de concierge, indispensable par rapport aux exigences de sécurité. Mme CASANOVA répond que la remise aux normes gaz et électricité des conciergeries vacantes ralentit l’implantation des postes. Nous demandons qu’en l’absence de poste de concierge, il doit y avoir un poste de “mis à disposition”, avec concordance de ses temps de travail avec ceux de la journée scolaire.

 

ATSEM : 300 personnes ont été recrutées en 2016. Sur les 3 000 personnels, il y aurait 18% d’absentéisme. Nous demandons qu’il y ait distinction de gestion entre les ATSEM, clairement identifiées et les personnels de nettoyage et de restauration, en précisant que cela ne devait pas passer par une externalisation de ces postes au privé.

Plus largement, sur les personnels, nous avons pointé l’absence de communication de la mairie sur les définitions de postes et de missions. Nous attendons des fiches de poste écrites pour éviter les interprétations selon les personnes.

 

Les bâtiments : des études sont en cours pour résoudre les problèmes de vétusté pour 52 bâtiments (32 groupes scolaires). Pour les dossiers amiante (DTA), la mairie indique qu’ils sont trop techniques pour les directeurs/directrices et admet qu’il y a eu des erreurs de gestion sur ce dossier.

 

Les déplacements en transport en commun des élèves : Les engagements pris avec certaines équipes sont aujourd’hui remis à plat du fait du changement dans les équipes suite au mouvement des enseignants. Si les enseignants refusent l’accompagnement des trajets, la mairie s’engage à les faire assurer par des personnels municipaux. Une demande allant en ce sens doit être faite par les équipes concernées à la mairie avec copie aux IEN et au syndicat.

 

Inscriptions et Base-Elève : la mairie reconnait que certains bureaux municipaux de proximité mettent de la mauvaise volonté pour ces inscriptions et renvoient les familles à la Rue Fauchier. La vie scolaire assure n’avoir aucun accès à Base-Elèves et disposer de statistiques faussées sur Ithalic, les radiations en début d’année n’y apparaissant pas.

Globalement il est noté une amélioration des procédures d’inscription et d’admission.

 

ALLO MAIRIE : Le bon fonctionnement de ce standard est pointé. Il conviendrait d’en élargir le principe aux autres services.