Retour à l'article normal

SE-UNSA 12


 Par SE-UNSA 12
 Le  mercredi 4 avril 2018

Classe exceptionnelle

 

Lors de la CAPD du 30 mars le DASEN a présenté ses propositions de promotions à la classe exceptionnelle.

Dans le fonctionnement de cette promotion, les collègues éligibles (8 ans de fonctions particulières ou dernier échelon HC ) ont dû candidater (via un serveur informatique pas toujours très à jour). Les IEN ont donné un avis sur la carrière. Le DASEN a ensuite formulé une appréciation pouvant aller d’insatisfaisant à excellent, qui se transforme en points (de 0 à140).

La part de ces « points DASEN » dans le barème final est dominante. Mais cette appréciation reste relative. Le DASEN attribuant ces points  selon un nombre de places à distribuer et en regard de l’ensemble des candidatures.
Il a choisi :
- de respecter la parité
- de diversifier les profils des promus par leurs parcours, leurs fonctions, leur circonscription d’exercice.
Cet avis est donc amené à évoluer d’une année sur l’autre.

Dans le premier vivier (8 ans de fonctions particulières) 10 candidats sont promus sur 31 demandes. Dans le second vivier (dernier échelon hors classe) 1 promu pour 5 candidats. Le dernier promu du vivier 1 a été promu avec un barème 99 points.

La campagne de promotion classe exceptionnelle 2018 a lieu du 3 au 18 avril.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.

 

le point de vue du SE UNSA

Les accords signés dans le cadre du PPCR par les organisations syndicales ont acté une accélération de carrière pour tous, les durées des échelons ont été globalement réduites, et correspondent à l’ancien passage au choix.

Par ailleurs, le passage à la hors classe est devenue une réalité pour tous les collègues.

Le ministère a imposé la création d’un nouveau grade : la classe exceptionnelle.

Même si les organisations syndicales s’y sont opposées, cette classe exceptionnelle faisait partie du pack PPCR signé par tous les partenaires.

Et son principe, acté sous le précédent gouvernement, a abouti, après le "filtre" du gouvernement Macron, à la part bien trop belle laissée au mérite et à la subjectivité.

Les discussions avec le cabinet du ministère précédent laissaient entrevoir une autre façon d’appréhender la classe exceptionnelle. D’où notre insatisfaction de voir la tournure que cela a pris.

Le Se-Unsa a toujours affirmé son opposition à cette classe exceptionnelle, à un avancement au mérite  avec à la clé des injustices bien réelles et tellement flagrantes qu’il est …inutile de les ressasser.

La déception de nombreux collègues va être à la hauteur des espoirs suscités par ce nouveau grade, mais il n’est pas dans l’ ADN du SE-Unsa d’agiter les rancœurs pour ensuite surfer sur la vague des mécontents.

En 1992, quand le nouveau grade de la hors classe, imposé lui aussi par le ministère a vu le jour, on a pu lire les mêmes commentaires, mais personne n’a refusé son passage à la hors classe à ce que l’on sache…

Hors classe à laquelle aujourd’hui tous les collègues devraient pouvoir y  accéder sur une carrière complète.

Le SE-Unsa a œuvré à petit pas pour passer de 2% à aujourd’hui 5,5% et bientôt 7%.

Ne pas postuler pour montrer son refus d'un avancement au mérite ?

Le nombre de promus est calculé en fonction du nombre de candidatures éligibles et les promotions que l’Aveyron ne prendrait pas seraient reversées à d’autres départements…

Le SE-Unsa 12 essaiera, comme d’habitude, d’aider au mieux les collègues et d’essayer de faire progresser cette situation dans le bon sens et ce, sans être dans une logique démagogique, voire électoraliste.