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SE-UNSA 12


 Par SE-UNSA 12
 Le  vendredi 26 janvier 2018

AESH et AVS : AUDIENCE à la DSDEN le 23-01-18

 

 

Les représentants du SE-Unsa  et du Snuipp ont été reçus en audience par le Directeur académique et ses services le 23 janvier 2018 au sujet des AESH et des AVS.

Il y a actuellement 182 AESH : 162 sont gérés par la DSDEN ( Diper), 20  (AESH mutualisés) le sont par le lycée Foch de Rodez. Parmi eux, 40 sont en CDI (14 ont été cdisés cette année).

Les AVS-CUI sont 121 répartis ainsi : 76 pour le 1er degré et 3  le 2nd degré de l’enseignement public gérés par le collège Fabre de Rodez ; 42 pour le 1er degré et  le 2nd degré des établissements privés et gérés par les OGEC (organismes de gestion du privé). Les postes de 15 CUI en aide administrative ? 14 CUI en EPLE  et 2 CUI dans le privé  n’ont pas  été reconduits au profit de l’accompagnement des élèves relevant de l’ASH.

On notera que les restrictions gouvernementales apportées au nombre de CUI en début d’année scolaire ont conduit à l’augmentation du nombre de AESH autorisés initialement en juin 2017 : les 43 AESH pour 31,75 équivalents temps pleins sont devenus 53, certains  AVS ont été recrutés comme AESh alors qu’ils n’avaient pas accompli les deux ans réglementaires comme CUI. Finalement, sous la pression des besoins en accompagnement, le nombre de CUI autorisés est passé  de 96 à 121. A L’heure qu’il est, les 37 élèves sans solution  en début d’année sont désormais une dizaine.

Les démissions sont rares : 2 aesh, 2 Cui du public et 4 du privé. En revanche le renouvellement des contrats aidés n’est pas automatique si les écoles ne le souhaitent pas. La cellule ASH  gère le non-renouvellement et s’appuie sur l’entretien professionnel pour l’annoncer et en donner les raisons à la personne concernée.  Elle  peut demander à être reçue par l’Administration pour obtenir des explications et éventuellement contester  la mesure. A noter, le renouvellement des CUI dépend aussi de Pôle-emploi.

Le renouvellement des AESH en CDD dépend à l’entretien professionnel à la fin de la 1ère année et au cours de la 5ème pour permettre le passage en CDI. Une attestation de compétence  est délivrée par l’IEN selon les renseignements fournis par les directeurs d’école. S’il y a un problème, l’IEN prend la main directement.

L’avancement de carrière des AESH en CDI prévoit un entretien tous les 3 ans. Il est le préalable à l’évolution de la rémunération. Dans l’académie de Toulouse, aucun n’a bénéficié de la progression salariale! Le SE-Unsa  s’informera plus avant pour savoir pourquoi la réglementation n’est pas respectée.

Le « mouvement » des CUI et des AESH ne peut pas se dérouler comme pour les enseignants car l’Administration car celle-ci doit tenir compte des notifications de  la MDPH et du domicile des CUI et des AESH. Avec des salaires faibles, les 1ers n’ont droit à aucun frais de déplacement et les AESH seulement s’ils sont nommés sur plusieurs écoles. Toutefois, l’’Administration nous a assuré être attentive aux lieux d’affectations afin d’engendrer le moins de frais possible et à faire en sorte que les déplacements soient remboursés. Les AESH qui auraient des difficultés dans ce domaine n’hésiteront pas à le signaler au Se-Unsa.

Les Aesh travaillent avec une quotité de 20 h, 24, 30 h , 35 h,  voire, rarement, à temps plein. 43 équivalents temps plein travaillent à mi-temps. Il apparaît que, les notifications de 10 h d’accompagnement par  la MDPH sont en cause (avec quelle responsabilité de la DSDEN ?) , des notifications de 8 h ou de 12 h permettraient au personnel de bénéficier d’une quotité de 24 h (3 x 8 h ou 2 x 12 h). Le SE-Unsa  demande la prise en compte du travail « invisible » des AESH : concertation avec l’équipe éducative, prise en charge d’élèves dans le 2d degré sans regard et indications de l’enseignant.   Pour les  CUI, alors que le temps de travail est de 20 h, le   Snuipp signale que certains établissements privés s’autorisent de la modulation possible à  son annualisation, ce qui est interdit par le code du travail : le Dasen s’engage à leur  rappeler la réglementation.Le SE-Unsa vérifiera ce qu’il en est de cette question.

Le SE-Unsa  signale que  les besoins de formation personnelle sont importants pour les AESH car leur situation professionnelle est précaire. L’obtention d’un DAES par exemple pourrait leur ouvrir des portes. Pour cela,  la VAE, les congés formation prévus pour les fonctionnaires et les contractuels de l’Etat, les CPF (comptes personnel de formation) peuvent y concourir. Ainsi si la VAE est désormais facilitée car la durée d’expérience professionnelle est raccourcie et si l’on trouve pour elle quelques informations sur le site de l’académie de Toulouse (DAVA), des informations spécifiques sur les différentes  possibilités ouvertes aux  AESH seraient bienvenues.   En réponse, le  DASEN indique qu’il n’y a pas d’effort particulier  de l’académie pour la VAE et qu’il n’a pas connaissance de ce que fait la région dans ce domaine (financement,…). Pour le congé formation, il précise que  les enveloppes prévues pour de tels congés sont de plus en plus réduites, que celle qui dépend de lui concerne les professeurs des écoles et que le Rectorat n’en prévoit pas pour les AESH.  S’il est possible désormais  de cumuler 24 h de droit à la formation par année de travail jusqu’à  concurrence de 150 h, les circulaires pour la mise en place du CPF ne sont pas encore publiées. Elles prévoiraient une indemnité horaire.

On notera qu’une fiche récapitulant les informations administratives (NUMEN, adresse mail professionnelle…) relatives aux AESH leur sera communiquée en ce début d’année. La question reste posée pour les CUI.Par ailleurs, pour de nombreuses informations relatives à leur situation,  AESH et AVS peuvent se référer au livret d’accueil qui a leur a été remis à la signature de leur contrat et qui se retrouve sur le site de la DSDEN.

Les représentants du Se-Unsa 12, Hélène Garric et Hubert Jeambenoit