C'est une réalité, dans notre département, nos écoles publiques doivent faire face à une concurrence forte des écoles privées.

Comme nous l'avons rappelé lors du dernier CDEN (cf déclaration), l'école publique subit une concurrence déloyale alors que les missions ne sont pas les mêmes.

Nous avions l'habitude de voir se multiplier dans la presse locale des articles exposant la moindre activité d'une école privée, même la plus insignifante. Nous avions la mauvaise habitude de devoir, dans trop de nos communes, partager des fonds publics sous prétexte d'"équité", (valable uniquement dans un sens...). Nous devions faire face à une communication significative (affichage, banderoles, plaquettes,portes ouvertes,...).

Ce n'était visiblement pas assez. Dorénavant, dans certaines communes, l'école privée se permet d'écrire, à leur domicile, aux élèves de CM2 fréquentant nos écoles publiques  pour leur proposer une journée d' "immersion Futurs 6ème" qui aura lieu...sur le temps scolaire ! Vos représentants du SE-Unsa ont donc décidé de réagir, une fois de plus, en écrivant au DASEN, lui demandant de rappeler qu'on ne peut s'octroyer, comme cela, une journée de classe. 

Plus récemment, on nous a fait part d'une article de journal dans lequel une école privée mettait en avant le fait qu'il pouvait accueillir, sous la responsabilité d'une enseignante, les élèves n'étant pas encore propres. D'un côté, les programmes de maternelle (communs avec ceux de l'école privée) rappellent les objectifs scolaires dans notre enseignement, de l'autre, par souci de ne pas perdre des élèves (et donc des postes), nous devons parfois basculer vers ce qui s'apparente davantage à une crêche.

La coupe est pleine...

Depuis cet envoi, le DASEN nous a répondu. Vous trouverez ici sa réponse.