Le projet de ventilation départementale des 214 postes alloués par le ministère à l'Académie de Montpellier est connu depuis le CTA qui a eu lieu le 19/01/2015.

Hélas pour l'Aude, les mêmes causes produisent les mêmes effets.

La logique comptable de l'administration, excluant des modalités de calcul les caractéristiques sociales et géographiques, ont encore frappé : l'Aude aura une dotation de 5,5 postes sur 214 pour une prévision de 59 élèves supplémentaires. C'est même moindre que l'an dernier (7 en 2014).

Pour l'UNSA Education 11, c'est un scandale pour le 2ème département le plus pauvre de France, ayant le plus faible taux de réussite au Brevet de l'Académie.

Mais attention, le problème ne vient ni du ministère qui a accordé une dotation en très forte hausse par rapport à l'an dernier (214 contre 132), ni de l'Inspection Académique de l'Aude, qui devra faire le service après vente localement avec son cortège de fermetures de classes.

Le problème vient du Rectorat où notre demande de pondération des effectifs d'élèves, par des critères sociaux, prenant en compte l'impact de la ruralité, n'a jamais été entendue. Clairement, il y a un gros problème de dialogue social.

Alors que la Ministre engage une lutte contre les inégalités, l'Académie de Montpellier s'en tient à la traditionnelle répartition par effectifs en ajoutant l'impératif ministériel de dotation des REP+.

Mais aucune réponse n'est amenée à  une  pauvreté diffuse, opérant dans les milieux les plus ruraux ou péri urbains...

L'Aude est ainsi considérée de la même manière que des départements plus urbains, plus riches. Jugez-vous même (chiffres 1er degré) :

L'UNSA va continuer de défendre la situation des écoles audoises en toute transparence.

En attendant, répondez à notre enquête carte scolaire rentrée 2015