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SE-UNSA 11


 Par SE-UNSA 11
 Le  lundi 4 novembre 2019

Pollution à l’arsenic : au SE-Unsa, on ne lâche pas !

 

Suite aux inondations d’octobre 2018, une pollution catastrophique à l’arsenic a été détectée dans la vallée de l’Orbiel. Le SE-Unsa s’est interrogé dès les premières analyses de juin sur la santé au travail de nos collègues.

Le SE-Unsa avait interpellé la Directrice Académique à ce sujet lors du CHSCTSD de juin 2019.

En amont de la rentrée, des collègues nous ont saisis : le manque d’information,  les incertitudes, l’absence de suivi médical ont généré une angoisse bien légitime que le SE-Unsa a entendue. Nos collègues demandent que des analyses leur soient prescrites pour déceler l’arsenic mais également d’autres métaux lourds qui pourraient avoir un impact sur leur santé. Pour se faire, ils ont également saisi le CHSCTSD.

 

La Rectrice de l’académie de Montpellier a indiqué, dès le 2 septembre sur France 3 : « on offre aux enseignants le suivi qu’il faut ». (Reportage France 3 ici)

L’Unsa saisit le CHSCT Académique, présidé par la Rectrice, le 10 septembre. Le SE-Unsa écrit à la Directrice Académique le 18 septembre sur la nécessité d’une  réunion exceptionnelle du CHSCT départemental sur ce sujet. Notre demande a d’ailleurs été relayée par un article dans l’Indépendant le 23 septembre. A ce jour, nous n’avons pas de réponse officielle.

 

Le SE-Unsa de l’Aude utilise tous les leviers pour donner l’alarme et met tout en place pour que les demandes légitimes et importantes de nos collègues soient reconnues.

 L’Unsa a saisi les sénateurs de l’Aude : Gisèle Jourda et Roland Courteau.

M. Roland Courteau est intervenu au sénat : son intervention ici ainsi que ses actions en PJ. Le sénateur a également a également demandé à la DASEN que les analyses puissent être prescrites à nos collègues.

Mme Gisèle Jourda a posé une question écrite au ministre de la santé : lecture ici.

Le SE-Unsa est soutenu par son union, l’Unsa, lors d’une conférence de presse, qui demande une prise en charge sérieuse et urgente (article en PJ).

 

Dans l’attente de cette réunion exceptionnelle du CHSCT (3 mois pour se tenir, selon les textes) et suite à nos actions, nos collègues nous ont informés que le médecin de prévention de l’Education Nationale leur proposerait une visite en novembre.

Pour le SE-UNSA, au-delà des enseignants, c'est même l'ensemble des personnels des établissements scolaires de la vallée de l'Orbiel qui devrait être testé.

 

L’ARS indique que cette pollution n’a d’impact que sur la santé des enfants. Le plus simple est de réaliser ces analyses, qui seront de toute façon négatives.

Au SE-Unsa, nous agissons afin de permettre à nos collègues d’être soulagés, d’être libérés de cette angoisse, de lever toutes incertitudes.