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CHSCTSD du 30/09/22 : point sanitaire, PPMS, Fiches RSST...
Article publié le mardi 4 octobre 2022.
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DĂ©claration UNSA Education

 

Ni APC, ni PPMS, j’applique la loi. Voici la consigne lancĂ©e par le SE-Unsa concernant les modalitĂ©s de mise en application de la loi Rilhac. Si les APC ne concernent Ă©videmment pas cette instance, les PPMS sont rĂ©gulièrement abordĂ©s. La question de la responsabilitĂ© des directeurs.trices concernant ce protocole a souvent Ă©tĂ© posĂ© en CHSCTSD. Cette loi Rilhac permet de rappeler ce que l’Unsa Education ne cessait de dire dans cette instance : les directeurs.trices, qui sont des professionnels compĂ©tents mais pas des experts en matière de sĂ©curitĂ©, ne peuvent pas rĂ©aliser seul ce document et ne peuvent pas en ĂŞtre seul responsable. La loi Rilhac est claire sur le sujet des PPMS et n’a pas besoin de dĂ©cret pour s’appliquer.

Monsieur le PrĂ©sident, l’Unsa Education rĂ©itère sa demande d’application de la loi Rilhac : le PPMS est dĂ©sormais Ă©tabli et validĂ© conjointement par l’autoritĂ© acadĂ©mique, la commune et les personnels compĂ©tents en matière de sĂ»retĂ©. Le directeur donne son avis et peut faire des suggestions de modifications au regard des spĂ©cificitĂ©s de son Ă©cole. Il peut Ă©galement consulter les personnels compĂ©tents en matière de sĂ©curitĂ©. Son rĂ´le n’est plus d’établir mais d’assurer sa diffusion au sein de la communautĂ© Ă©ducative, de le mettre en Ĺ“uvre et d’organiser les exercices nĂ©cessaires au contrĂ´le de son efficacitĂ©.

De plus, l’Unsa Education vous demande encore une fois, Monsieur le Président, qu’une information officielle soit réalisée auprès des maires de l’Aude concernant leurs nouvelles responsabilités en matière de PPMS. Dans l’attente, le SE-Unsa a d’ores-et-déjà écrit à l’association des maires en ce sens.

 

Concernant plus particulièrement notre instance, l'UNSA Éducation réitère sa demande d'une enquête sur la santé physique et psychique des personnels afin de dresser un état des lieux et des besoins et prévoir au plus tôt des accompagnements individuels et collectifs nécessaires.

Nous ne manquons pas de rappeler ici que, malgré tout le temps voué à la gestion de crise, un manque toujours cruellement, celui dédié à l’étude d’impact sur les personnels. Suite à l’avis voté en séance du 19 mai 2022et proposé par l’UNSA Éducation, nous sommes toujours en attente de suite alors même que nous mesurons dommageablement chaque jour les conséquences sur le moral, le physique et la confiance de la profession et que nous méconnaissons celles à venir.

 

Sur le sujet des visites du CHSCTSD, l’Unsa Education tient à rappeler solennellement qu’il ne peut y avoir d’exception dans leur organisation, de la préparation au suivi des préconisations, même si un membre du CHSCTSD appartient à l’établissement. Il s’agit d’éthique, d’équité entre les visites et les personnels mais aussi de confiance envers le travail réalisé par le CHSCT. L’Unsa Education est attaché à ces valeurs.

 

A l’ordre du jour de ce CHSCTSD, nous allons aborder les fiches au registre santé et sécurité au travail. L’Unsa Education souhaite vous alerter, Monsieur le Directeur Académique, sur ce qui constitue la plus importante cause des fiches du département. Depuis des mois, les personnels décrivent des situations quotidiennes extrêmement difficiles face à l’accueil d’élèves à besoin éducatifs particuliers. Il n’est pas question ici de faire le procès du principe, mais de vous interroger sur l’évolution indispensable de l’accompagnement par l’institution des professionnels de terrain. A ce jour, les réponses apportées demandent formations aux personnels, travail d’équipe, relation avec des professionnels extérieurs, relations aux familles. Mais quand la situation amène à rédiger des fiches SST qui décrivent des souffrances, c’est la réponse immédiate à ces maux qui est attendue, une aide dans la gestion de la crise et pas uniquement la demande d’une démarche personnelle de l’enseignant qui engendre bien souvent un sentiment supplémentaire de culpabilité. L’arrêt de travail des personnels ne peut pas, ne doit pas être la seule solution pour nos collègues qui ne voient pas d’issue à une situation bien évidemment complexe et au combien difficile au quotidien.

L’Unsa Education demande que le protocole violence du fait d’enfant soit revu à la lumière des remontées des fiches RSST.

 

 

 

 

Compte-rendu

 

Point sanitaire

 

  • Masques :

Une dotation de masques a été débloquée pour la 1ère période.

Ces masques sont dans les circonscriptions, ou les collèges/lycées. Il vous faut en faire la demande.

Concernant les masques pĂ©rimĂ©s, le conseiller de prĂ©vention acadĂ©mique indique qu’ils peuvent ĂŞtre utilisĂ©s : ce n’est pas le système de filtration qui est visĂ© par la date mais les Ă©lastiques qui peuvent s’abimer.

Un stock de masques FFP2 est Ă©galement Ă  disposition des personnels Ă  risque.

 

  • Capteurs de CO2 :

La subvention de l’Etat pour les mairies se termine à la fin de l’année. Une campagne d’information a été lancée pour rappeler l’utilité de ces capteurs et la possibilité de subvention auprès des communes.

 

  • Autotests :

La possibilité de retirer des autotests est prolongée pour 2 mois, les documents ont été envoyés aux établissements.

 

Présentation du rapport annuel de prévention 2020 – 2021

 

2 prioritĂ©s ministĂ©rielles vont avoir une consĂ©quence directe dans l’Aude :

  • DĂ©marches QVT qualitĂ© de vie au Travail : des mallettes MGEN pour apprĂ©hender les troubles musculo-squelettiques vont ĂŞtre dĂ©ployĂ©es dans le 1er degrĂ©. Elles feront l’objet d’expĂ©rimentation.
  • Bâti scolaire : une cellule d’étude est mise en place, un guichet unique dĂ©matĂ©rialisĂ© permettra de faire remonter les problèmes bâtimentaires

L’Unsa Education sera vigilante et vous tiendra informés.

 

Traitement des fiches RSST

 

Suite Ă  des situations rĂ©vĂ©lĂ©es par la saisine du registre santĂ© et sĂ©curitĂ© au travail et suivies par vos reprĂ©sentants, l’Unsa Education a fait 2 demandes auprès du DASEN pour prĂ©venir ce type de risque :

  • La mise en place d’une procĂ©dure d’urgence pour la prise en charge d’un Ă©lève au comportement violent et dangereux.
  • La possibilitĂ© pour les collègues qui le souhaitent d’assister au GOS (groupe de synthèse de la MDPH) afin de pouvoir Ă©changer sur la situation de leur Ă©lève (NDLR : les PE ne sont pas membres du GOS).

Les propositions de l’Unsa Education permettrait de prévenir les situations qui nous sont remontées.

Le DASEN a indiqué prendre le temps de la réflexion, notamment sur la faisabilité de ces demandes.

 

PPMS

 

L’Unsa Education rappelle la consigne syndicale du SE-Unsa concernant l’application de la loi Rilhac, en particulier sur le PPMS.

Le DASEN rappelle l’importance du PPMS.

 

L’Unsa Education, et la loi, ne remettent nullement en cause l’importance du PPMS et des exercices. Vos reprĂ©sentants ont fait quelques rappels :

  • La DASEN prĂ©cĂ©dente aimait Ă  rappeler la responsabilitĂ© pesante des directeurs.trices en matière de sĂ©curitĂ© et notamment de PPMS.
  • Les directeurs.trices se trouvaient bien seul.e.s. face Ă  la rĂ©daction des PPMS. Par contre, depuis quelques annĂ©es maintenant, l’aide des assistants de prĂ©vention et des circonscriptions est importante. Celle des professionnels de la sĂ©curitĂ© et des mairies est malheureusement encore très variable, selon les endroits.

 

La loi Rilhac soulage officiellement les directeurs.trices de cette responsabilité, et ne leur donne qu’un rôle d’avis. Elle acte le fait que le PPMS doit être issu d’un travail collectif.

 

Le DASEN précise qu’effectivement le directeur n’est plus responsable de la rédaction du PPMS.

Il explique que le texte est clair et que l’Unsa en fait une interprétation. Pour le DASEN, le bon sens voudrait que ce soit le directeur qui réalise le PPMS avec le concours des autres acteurs. Pour faire appliquer la loi Rilhac, il attend un décret.

Il indique que c’est au préfet de s’adresser aux maires pour les informer des nouvelles modalités.

 

L’avis de l’Unsa Education :

Vos reprĂ©sentants, seuls, ont rappelĂ© qu’aucune interprĂ©tation n’était possible avec le texte de loi : « le PPMS est dĂ©sormais Ă©tabli et validĂ© conjointement par l’autoritĂ© acadĂ©mique, la commune et les personnels compĂ©tents en matière de sĂ»retĂ©. Le directeur donne son avis et peut faire des suggestions de modifications au regard des spĂ©cificitĂ©s de son Ă©cole. Â»

C’est la lecture du DASEN qui est totalement contraire au texte.

Ce n’est pas au directeur d’être aidé par les autres acteurs, mais il peut apporter son aide s’il le souhaite. Ce n’est pas au directeur de mener ce travail collaboratif. Pour autant, ce travail permettra sans doute d’améliorer les PPMS avec la vision de tous les acteurs, notamment de la sécurité.

Le SE-Unsa a fait remonter ces interprétations au national et maintient d’autant plus sa consigne syndicale.

 

 

 
 
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