Depuis le 2 novembre, de nombreux établissements sont confrontés à des familles virulentes qui veulent imposer la venue à l'école de leur enfant sans masque et sans certificat de contre-indication.
Ce sont donc les directeurs et les personnels enseignants présents dans les écoles, les AED et les CPE dans les établissements du second degré, qui sont confrontés quotidiennement à ces pressions.

En l’absence de consignes claires de la part du ministère, les équipes doivent palier ses atermoiements, alors que pour une fois, le ministre se montre étonnamment discret dans les médias sur le sujet. 

Pour le SE-Unsa,

-           Il est inadmissible que l’École renonce face à des groupes de pressions organisés dont le but est la contestation de l’État

-           Il est inadmissible qu’on laisse les directeurs d’école se débrouiller et peut-être se mettre en porte-à-faux. Pour le SE-Unsa, c’est aux autorités académiques de prendre leur responsabilité en rappelant qu’il n’est pas possible de transiger avec la loi.

Depuis la fin de la semaine dernière, suite à plusieurs alertes sur un changement de position du ministère, des demandes transmises aux établissements pour accueillir les élèves sans masque,  nous avons demandé à plusieurs reprises en instance, lors du CHSCTMen, et en interpelant à plusieurs reprises le cabinet une clarification de sa position.

Outre les consignes syndicales, le SE-Unsa 11 a également écrit à la DASEN (en bas de page).