SECTION SE-Unsa de l'AUDE - 14 BD JEAN JAURES - BP 17 - 11001 CARCASSONNE CEDEX
Tél. 04 68 25 56 29 - Fax. 04 68 25 65 45 - Por. 06 37 61 02 41 - 11@se-unsa.org

 
Carte scolaire 2020 : on est très loin du compte !
Article publié le vendredi 20 décembre 2019.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

La répartition entre les académies des moyens budgétaires pour la rentrée 2020 est désormais connue.
Le SE-Unsa a dénoncé que le second degré soit sacrifié et que les moyens consacrés au premier degré ne soient pas à la hauteur de l’ambition affichée.

Premier degré : zéro ambition !


Le SE-Unsa a dénoncé que les moyens consacrés au premier degré ne soient pas à la hauteur de l’ambition affichée. Si la dotation de +440 postes a été confirmée lors du comité technique ministériel du mercredi 18 décembre 2020, il s’agit d’une dotation positive alors que la démographie du 1er degré est en baisse.
Pourtant, alors que le ministère annonce une priorité avec de nombreux objectifs, à y regarder de près, le compte n’y est pas !
Si la priorité au premier degré reste affirmée, la dotation ne couvrira pas la réalité des besoins.

La dotation budgĂ©taire ne permettra pas de tenir les engagements d’étendre des dĂ©doublements des classes en grande section de Rep et de Rep+, ni de garantir la limitation des effectifs de ces classes et de celles de CP et CE1 Ă  24 Ă©lèves. Pour l'acadĂ©mie de Montpellier, la dotation est de +18.

Elle n’empêchera pas non plus des tensions croissantes dans les classes ne bénéficiant pas du dédoublement et dans les secteurs urbains ne relevant pas de l’éducation prioritaire.

De plus, les tensions dans le domaine du remplacement (formation continue, remplacements de courte durée, remplacements longs, difficultés à assurer les journées de décharge des directeurs d’une à trois classes) sont massives. Ces difficultés ne trouveront pas de réponses satisfaisantes.

L’engagement de crĂ©er 6 000 postes en 3 ans dans le 1er degrĂ© ne sera sans doute pas tenu.

Le SE-Unsa revendique que les moyens mis à disposition des académies soient à la hauteur des ambitions affichées.

La nécessité de donner au projet de l’école inclusive les moyens de ses ambitions ne trouve pas de réponses. Pourtant, cela nécessiterait notamment d’affecter des moyens supplémentaires pour les personnels de Rased et de PsyEN EDA.

L’offre éducative en milieu rural depuis la maternelle est marquée par l’absence de volonté suffisante pour sa structuration et la préservation de son tissu scolaire.

Qui plus est dans le contexte des élections municipales, les décisions d’ouverture/fermeture de classes dans le premier degré devraient être repoussées. Une fois de plus, cela génèrera des tensions pour préparer la rentrée 2020 dans des conditions satisfaisantes.

Enfin, le ministère s’est engagé à flécher des postes Usep dans chaque département. Qu’en sera-t-il dans ce contexte budgétaire ? Le SE-Unsa demande que le ministère donne des consignes en ce sens et veille à leur respect sur le terrain. Le SE-Unsa y sera attentif.

Pour le SE-Unsa, les tensions existantes sur le terrain vont s’accroître lorsque les moyens annoncés seront répartis au niveau local.

Le second degré sacrifié

Pour le second degré, alors que la démographie est à la hausse, une fois de plus, la suppression d’emplois est supérieure aux annonces budgétaires car certaines suppressions d’emplois sont converties en heures supplémentaires.

Même si le nombre de postes aux concours reste globalement inchangé, compte tenu de la baisse du nombre d’inscrits aux concours, on peut aisément anticiper un sous-recrutement qui ne fera qu’accroître les tensions de fonctionnement dans les établissements et le recours à des contractuels.

Le SE-Unsa réaffirme son opposition au recours systématique aux heures supplémentaires pour compenser une insuffisance structurelle de postes dans les établissements.

Depuis maintenant un an, les enseignants du second degré subissent une deuxième heure supplémentaire annuelle qu’ils ne peuvent refuser.

Pour le SE-Unsa, les heures supplémentaires ne doivent être attribuées qu’aux enseignants qui le souhaitent.

Les moyens ne permettront pas aux établissements de mettre en œuvre les dédoublements nécessaires à la mise en œuvre de la réforme du lycée, le financement des options, le maintien de l’accompagnement personnalisé. Cela générera mécaniquement une augmentation du nombre d’élèves par classe.

Le SE-Unsa dénonce l’accélération de la dégradation de l’encadrement en collège et en lycée.

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC