Un dispositif qui prend de l’ampleur, symptôme du mal être du monde de l’éducation
Le nombre de demandes de protection fonctionnelle en 2021 était de 3558, contre 2377 en 2020. Pour l’UNSA Éducation, une augmentation de 33% en une année confirme, non seulement, le climat scolaire dégradé mais aussi la détérioration de la qualité de vie et des conditions de travail des agent·es du monde de l’éducation.
Bien que 65 % des demandes émanent d’enseignant·es, cette situation n’épargne aucun de nos collègues. Ainsi, 13 % de personnel de direction et d’encadrement, 5,6 % de personnels administratifs techniques santé et sociale et 5,6 % de personnels d’éducation sont demandeurs de cette mesure.
85,7 % de ces demandes portent sur des atteintes volontaires à l’intégrité de l’agent. Il s’agit d’atteintes morales ou physiques, de diffamations ou de victimes d’harcèlement. Pour l’UNSA Éducation, ces chiffres sont alarmants.
Un taux aussi important d’atteinte à l’intégrité d’un·e agent·e pose question. Il n’est pourtant que la partie immergée de l’iceberg de ce mal être au travail. La sécurité et le sentiment de sécurité au travail doivent être pris en considération par notre employeur.
À l’heure où le gouvernement veut nous faire travailler 2 ans de plus, il apparaît urgent de s’occuper du présent. L’UNSA Education revendique des conditions de travail sereines et décentes.