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LE PARADIS SYNDICAL
Article publié le mardi 25 novembre 2008.
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En cette période particulièrement perturbante pour l’école et les collègues, le SE-UNSA vous propose de vous projeter dans un monde imaginaire…
Un paradis syndical que certains revendiquent haut et fort, reprochant souvent au
SE-UNSA de ne pas vouloir le créer.

Ce paradis syndical, nous pourrions l’appeler le paradis U, le paradis O.
Nommons-le simplement, le paradis qui vaut pas un radis.

Un tableau vous éclairera plus que des phrases.

 

Le paradis qui vaut pas un radis (les U, les O)

La réalité (le SE-UNSA)

Laure, 57 ans, a décidé de faire valoir ses droits à pension. Elle va toucher environ 70% de son dernier traitement.

Le paradis qui vaut pas un radis ayant refusé catégoriquement la création du corps des PE, Laure va partir au 11ème échelon instituteur et touchera une pension de 1350€ (70% de 1930€).

 

Laure est passée au 11ème échelon PE et touchera une pension de 1727€ (70% de 2470€), soit 377€ de plus par mois.

Le paradis qui vaut pas un radis ayant refusé la mise en place des aides-éducateurs, Philippe est toujours au chômage.

Philippe a été 3 ans aide-éducateur puis a passé le concours 3ème voie. Il est PE depuis 5 ans.

Cathy est directrice depuis 12 ans dans son école élémentaire de 4 classes. Le paradis qui vaut pas un radis n’ayant signé aucune avancée pour les directeurs d’école, elle est toujours directrice sans décharge et touche une indemnité annuelle de direction de 655€. Et personne ne l’aide dans son travail administratif.

Depuis 2 ans, Cathy bénéficie d’un quart de décharge. Son indemnité annuelle s’élève à 1495€ (1295 + 200 obtenus en septembre dernier grâce au SE-UNSA). Elle bénéficie également d’une aide administrative. Et d’une décharge supplémentaire de 20h.

X. Darcos a décidé unilatéralement de supprimer l’enseignement obligatoire le samedi matin. Le paradis qui vaut pas un radis ayant rejeté tout en bloc, Christian, enseignant en maternelle, se tape 72h d’aide directe face aux élèves de l’école élémentaire voisine.

Christian fait 40h d’aide dans son école, devant un petit groupe de ses élèves. De plus, certaines réunions qu’il faisait auparavant hors temps de service sont désormais incluses dans ce temps. Christian apprécie aussi les week-end de 2 jours mais il ne le dit pas trop, il paraît que c’est mal vu par certains…

Nous tenons bien évidemment à la disposition des collègues les preuves officielles de ce tableau.

 

Il y a deux positions syndicales : soit avancer pas à pas et engranger petit à petit, soit toujours refuser.

Ceux qui connaissent un peu l’histoire du syndicalisme savent que tous les acquis sociaux ne viennent certainement pas de la 1ère position, celle d’un syndicalisme dogmatique.

La réalité syndicale, celle de la seconde colonne, correspond aux avancées obtenues par le combat syndical et les signatures du SE-UNSA.
Au
SE-UNSA, nous savons nous opposer mais nous savons aussi proposer (et engranger !)…

 
 
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