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SOLIDARITE AVEC LES LYCEENS
Article publié le vendredi 18 avril 2008.
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Face aux mobilisations en cours dans les lycées, le Ministre de l’Education nationale se lance dans une bataille de chiffres. Pour le SE-UNSA, Monsieur Darcos serait bien avisé de réviser ses fiches, avant de faire la leçon à des lycéens supposés avoir mal compris.

 

Le SE-UNSA rappelle que les 11 200 suppressions d’emplois dans l’Education nationale figurent bien au budget 2008 et touchent principalement les postes d’enseignants du second degré, singulièrement en lycée. Les 3 200 retraits reconnus par le ministre sont renforcés par la disparition de 2 130 postes de professeurs stagiaires. Ces derniers se voyant confier la responsabilité de classes à l’année dans leur cursus de formation, cela signifie l’évaporation de plus de 1 000 équivalents temps plein dans les établissements. A cela, il faut ajouter la mise en œuvre en septembre du nouveau dispositif d’accompagnement des enseignants néo-titulaires qui mobilisera, dans le second degré, de l’ordre de 1 000 équivalents temps plein.

 

Ainsi, alors que la baisse des effectifs envisagée pour la rentrée prochaine est de 34 000 élèves, ce sont, au total, 5 200 moyens en équivalent temps plein qui disparaissent. Quant aux 3 500 transformations massives d’emplois en heures supplémentaires qui s’y rajoutent, elles ne maintiennent un potentiel d’enseignement qu’au prix d’une surcharge de travail considérable pour les professeurs. Sur le terrain, elles ont par contre contribué à multiplier les mesures de suppressions de postes, faisant souvent voler en éclats des équipes disciplinaires.

 

Contrairement aux déclarations du ministre de l’Education nationale, les jeunes ont donc parfaitement compris les conséquences des choix budgétaires faits par la majorité. Le SE-UNSA avait lui-même clairement dénoncé la dégradation des conditions d’enseignement qu’ils impliquaient. Ce choix de régression est d’autant plus inacceptable qu’il est censé préparer le terrain au pire, avec un projet de budget qui pourrait accroître encore la ponction.

 

Les lycéens et leurs syndicats ont donc parfaitement compris les enjeux.

 
 
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