SECTION SE-Unsa de l'ARDECHE - 1 RUE PORTE NEUVE - 07000 PRIVAS
Tél. 04 75 20 85 64 - Por. 06 22 18 99 68 - 07@se-unsa.org

 
SCOLARISATION DES ENFANTS HANDICAPES : MISE EN OEUVRE DIFFICILE
Article publié le lundi 22 octobre 2007.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter
 
Si cette loi a été plutôt bien accueillie par les professionnels et les personnes handicapées, son application soulève de nombreux problèmes.
 
LES REALITES DU TERRAIN
 
-Le nombre d’enfants handicapés scolarisés à l’école ordinaire est en constante progression.
 
-Certains parents ne comprennent pas bien pourquoi l’inscription administrative obligatoire dans l’établissement scolaire dont leur enfant relève ne se traduit pas systématiquement par la scolarisation dans celui-ci. En effet, dans certains cas la non scolarisation dans l’école de secteur résulte d’un choix réfléchi dans l’intérêt de l’enfant (les établissements spécialisés existent toujours), dans d’autres cas elle s’explique par des obstacles matériels (architecture inadaptée d’écoles comportant des étages) ou humains (réticence de l’équipe éducative, absence d’AVS).
 
-L’intégration ne peut être envisagée comme une simple présence scolaire sans réel projet pédagogique et de socialisation et/ou sans aide de compensation au handicap.
 
- Les difficultés de recrutement des AVS-I (Auxiliaire de Vie Scolaire Individuel) qui s’expliquent par la faible attractivité des contrats proposés risquent de conduire à une réduction du temps moyen d’accompagnement individuel.
 
-La qualité de l’accompagnement des élèves handicapés peut être très variable. Par exemple certains AVS-I sont des étudiants assistants d’éducation qui s’impliquent dans leur fonction et donnent entière satisfaction, mais d’autres sont des EVS (emploi vie scolaire) qui ont un mode de recrutement sur la base de contrats aidés, c’est à dire destinés à des personnes très éloignées de l’emploi. Ceci conduit à mettre auprès des enfants handicapés des personnes elles-mêmes en difficulté qui peuvent être déstabilisées par cette situation.
 
- L’éducation nationale, qui forme l’ensemble de ces personnels, doit fréquemment renouveler ses contrats (tous les deux ans) ce qui entraîne une perte de compétences et une instabilité ressentie par les enfants et leur famille.
 
- La formation initiale et continue des enseignants à la problématique du handicap est devenue obligatoire mais nombre d’enseignants déjà en poste n’en ont pas bénéficié.
 
- Les missions qui incombent aux enseignants référents, sont bien plus larges que la mission de secrétariat administratif qu’ils remplissaient auprès de leur inspecteur ou dans les commissions CCPE-CDES. L’augmentation de leur charge de travail leur pose de multiples difficultés pouvant nuire à la qualité du suivi des enfants handicapés.
 
L’AVIS DU SE-UNSA :
 
De nombreux collègues sont complètement démunis tant sur le plan pédagogique et administratif qu’humain (comment doit-on réagir face à un enfant autiste en crise ?). Les enseignants sont pourtant au coeur des démarches d’intégration de ces enfants notamment à travers le PPS et les équipes éducatives où ils doivent prendre part aux décisions et où leur avis est important.
La formation de deux jours proposée aux collègues en décembre et janvier n’est pas adaptée aux besoins que ce soit en quantité ou en terme de calendrier. Le SE-UNSA revendique une formation du même type que "l’aide à la prise de fonction pour les nouveaux directeurs" en début d’année.
 
 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC