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LETTRE DE GUY MĂ”QUET : PAS D’OBLIGATION DE LECTURE
Article publié le jeudi 4 octobre 2007.
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L’organisation de la lecture relève des proviseurs de lycées. Pour le SE-UNSA, elle ne peut être imposée aux enseignants non volontaires. Sa lecture risquant d’avoir lieu, elle nécessite un travail pédagogique de recontextualisation.
 Le cadre est fixé par la note de service n° 2007-138 du 2-8-2007 intitulée :
 
22 OCTOBRE : COMMÉMORATION DU SOUVENIR DE GUY MÔQUET
ET DE SES 26 COMPAGNONS FUSILLÉS
 
 
« C’est pourquoi je demande aux chefs d’établissements de mobiliser les équipes éducatives autour de ce souvenir et de ce qu’il signifie. 
La commémoration au cours de la matinée du 22 octobre commencera par la lecture, en classe ou en grand groupe selon le choix des établissements, de la lettre de Guy Môquet.
Cette lecture pourra être confiée à tous ceux qui, résistants ou déportés, peuvent aujourd’hui encore témoigner directement des sacrifices consentis. J’invite à cet effet les équipes éducatives à se rapprocher des fondations et associations de mémoire afin d’établir ce lien tangible entre les générations.
Il sera également possible de solliciter toute personnalité dont l’engagement, le rayonnement ou la notoriété pourraient sensibiliser les élèves. Cette lecture pourra être suivie d’autres, laissées à l’initiative de chacun et choisies par exemple parmi les textes ci-joints.
Le programme se poursuivra par une réflexion collective menée dans le cadre de la classe. On exploitera notamment les thèmes liés à la mémoire de la Seconde Guerre mondiale dans les programmes d’enseignement notamment d’histoire, de lettres, de philosophie. »
 
Ce sont donc les chefs d’établissements qui doivent déterminer les modalités de cette journée avec l’équipe éducative. Les enseignants les plus concernés n’ « apparaissent » que dans l’exploitation de la lecture.
La polémique fait rage autour de cette affaire. Nous avons eu pêle-mêle les points de vue de journalistes, de polémistes, de militants politiques, d’historiens…
Ce qu’en pense le syndicat :
1) D’abord si cette journée ne concerne que les lycéens, celle-ci a-t-elle vocation à se reproduire chaque année ? Si c’était le cas, infligera-t-on cette lecture 3 ou 4 fois de suite aux lycéens. Dans le doute, une consigne pourrait être de la réserver aux classes terminales.
2) Les enseignants sont-ils contraints de « lire » eux-mêmes la lettre ? Notre réponse est non. La responsabilité de la lecture est confiée aux chefs d’établissements. La notion d’ « équipes éducatives » est trop floue pour que ceux qui ne souhaiteraient pas faire cette lecture dans leur classe y soient obligés. Le volontariat doit être la règle et si des pressions s’exerçaient, le SE-UNSA défendrait les collègues concernés.
3) Attention, le proviseur peut demander aux enseignants de banaliser les cours et de réunir les élèves dans la cour ou dans une salle polyvalente.
Mais il est inimaginable que le proviseur puisse imposer, au dernier moment, à un collègue de lire cette lettre devant tous ses collègues et tous les élèves…
4) Il est plus que probable que même si l’on ne souhaite pas lire cette lettre, celle-ci soit lue et donc que nos élèves soient concernés par le nécessaire travail de contextualisation. En effet cette lettre, sans son contexte, comme la plupart des sources n’a pas grand sens ou plutôt peut en avoir de multiples et parfois à l’opposé de l’objectif visé.
 
 
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