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CARTE SCOLAIRE 2007 EN ARDECHE : LE COMPTE N’Y EST PAS !
Article publié le jeudi 18 janvier 2007.
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12 emplois pour le département de l’Ardèche
à la rentrée 2007.
 
Si, à priori, on est en droit de s’en réjouir, en regardant d’un peu plus près on s’aperçoit que cette année encore il faudra un chausse-pied géant pour faire rentrer la carte scolaire dans toutes les mesures annoncées.
Régime maigre pour les créations pourtant nécessaires, économies sur les emplois d’intervenants en langues vivantes. Le fonctionnement des écoles va être difficile. On peut déjà prévoir une scolarisation des 2 ans à minima, l’application de la loi sur le handicap sans moyen adéquat.
La couverture postes/personnels va continuer à se dégrader, les moyens de remplacement, en conséquence amputés. Et pourtant la situation actuelle est déjà intolérable !!
A l’évidence ce sont encore les collègues dans les écoles qui vont faire les frais de ces mesures.
Dans le second degré, le prétexte de la baisse démographique ne peut à lui seul justifier les milliers de suppressions d’emplois de la rentrée 2007. (plus de 20000 emplois en quatre rentrées). Les suppressions d’ETP sur les décharges statutaires, le redéploiement au profit des dispositifs relais et des UPI participent à ce laminage des collèges et lycées.
Les petites structures ardéchoises (LP ou collèges) qui nécessitent davantage de moyens vont être particulièrement touchées.
La récupération d’emplois conduit inexorablement à l’asphyxie des écoles, collèges et lycées. C’est pourquoi nous n’avons d’autre choix que la mobilisation et la riposte.
 
Vous trouverez ci-dessous le texte de la motion adoptée par le conseil national du SE-UNSA le 17 janvier.
 
Préparation de la rentrée 2007 : l’heure est à la riposte !
 
Le conseil national du SE-UNSA, réuni les 16 et 17 janvier à Paris, constate que le projet de répartition des moyens pour la rentrée 2007 organise l’asphyxie du système éducatif.
 
Alors même que le ministère a opportunément revu à la baisse les chiffres des effectifs des élèves des écoles (de 39 500 annoncés en juin, il n’en retient que 24 500 aujourd’hui), seulement 459 emplois d’enseignants sont créés pour faire fonctionner les écoles. Dans le même temps, 300 emplois d’intervenants en langue vivante sont supprimés.
Le conseil national du SE-UNSA estime donc que ces conditions vont entraîner une nouvelle baisse de la scolarisation en maternelle, des classes surchargées, une réduction de la formation continue, l’inexistence des moyens pour le soutien scolaire individualisé.
 
Pour les collèges et lycées ce sont 5516 nouvelles suppressions qui se cumulent à celles des trois années précédentes :
- 2002 emplois supprimés au prétexte des évolutions démographiques ;
- 3058 équivalents temps plein au titre de la révision des décharges statutaires ;
- 456 postes sont redéployés pour permettre la mise en place d’UPI et de classes relais.
Les lycées d’enseignement général et technologique seront particulièrement touchés : au recul démographique s’ajoute l’effet des modifications liées aux décharges statutaires. Les restrictions de moyens risquent de déstabiliser plus encore les petites structures, notamment en collèges et lycées professionnels. Par ailleurs, avec 300 000 heures supplémentaires effectives en moins, nombre d’activités pédagogiques de soutien des élèves seront réduites à néant.
 
Le conseil national du SE-UNSA dénonce l’affaiblissement organisé du service public d’éducation la dégradation des conditions de travail, la réduction de l’offre de formation, l’amoindrissement des dispositifs d’aide aux élèves. Ces conditions sont inadmissibles.
 
Le SE-UNSA appelle les personnels des écoles collèges et lycées :
- à organiser la riposte et construire la mobilisation dans les écoles collèges et lycées en associant les autres personnels de l’Education, les parents les lycéens,
- à participer aux actions décidées localement au fur et à mesure de la tenue des CTPA et CTPD,
- à se mobiliser dès à présent, massivement, pour la journée d’action nationale pouvant aller jusqu’à la grève, qui se déroulera dans la semaine du 5 au 9 février, en convergence avec l’ensemble des fédérations de l’éducation et des syndicats de la fonction publique.
 
 
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