459 créations d’emplois d’enseignants pour les écoles primaires, 5516 suppressions pour les collèges et lycées : c’est dans ces conditions que s’organise la rentrée dans l’enseignement public.

 

Dans le 1^er degré, l’évolution prévue des effectifs passe, fort opportunément, de 39 500 en juin à 24 000 en décembre… Même ainsi, le ministère ne consent, en moyenne, qu’à 1 création pour 48 élèves supplémentaires ! Dans le même temps, 300 emplois d’intervenants en langue vivante sont supprimés.

 

Nouveaux reculs de l’accueil en maternelle, classes surchargées, fonte de la formation continue, inexistence des moyens pour le soutien scolaire individualisé, voici quelques conséquences prévisibles de cette rentrée prévue au chausse-pied.

 

Dans le 2^nd degré, les retraits se cumulent :

- 2002 emplois supprimés au prétexte des évolutions démographiques ;

-  3058 équivalents temps plein au titre de la révision des décharges statutaires ;

- 456 postes sont redéployés pour permettre la mise en place d’UPI et de classes relais.

 

Les lycées d’enseignement général et technologique seront particulièrement touchés : au recul démographique s’ajoute l’effet des modifications liées aux décharges statutaires. Les restrictions de moyens risquent de déstabiliser plus encore les petites structures, notamment en collèges et lycées professionnels. Par ailleurs, avec 300 000 heures supplémentaires effectives en moins, nombre d’activités pédagogiques de soutien des élèves seront réduites à néant.

 

Affaiblissement du réseau d’enseignement public, dégradation des conditions de travail, réduction de l’offre de formation, amoindrissement des dispositifs d’aide aux élèves, voici la rentrée programmée pour 2007.

 

Pour le SE-UNSA, ces conditions sont inadmissibles. Mais au-delà, le syndicat estime que l’heure est à l’organisation de la riposte.

 

La mobilisation doit se construire au plus près du terrain, en associant les enseignants aux autres personnels de l’Education, aux parents et aux lycéens. Elle doit se nourrir des projets concrets de carte scolaire, connus dans les départements et académies dans la deuxième quinzaine de janvier. Le SE-UNSA souhaite qu’elle débouche sur une journée nationale d’action, décidée unitairement.

 

PROGRAMME "ENSEIGNEMENT SCOLAIRE PUBLIC DU PREMIER DEGRE"