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LE SE-Unsa de l’Ardèche n’appelle pas Ă  la grève des 13 et 14 novembre 2013
Article publié le jeudi 7 novembre 2013.
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Le SE-Unsa de l'Ardèche a été sollicité par d'autres organisations syndicales pour une journée de grève ardéchoise le mercredi 13 novembre et nationalement pour le jeudi 14 novembre.


Le Conseil Syndical Départemental du SE-Unsa de l'Ardèche, réuni hier à Privas, s'est prononcé sur le sujet et n'appelle pas à la grève des 13 et 14 novembre prochain.


En effet, pour le SE-Unsa, inviter les collègues à être en grève et à laisser une journée de traitement, entre 80 et 100 euros, est une décision lourde. La vision pragmatique du SE-Unsa dans ce domaine est qu'une telle grève se doit d'être efficace et que les manifestants doivent être entendus et compris.


Le SE-Unsa pense qu'en l'état, ces conditions ne sont pas réunies, du fait de la concomitance de deux journées d'actions les 13 et 14, avec des mots d'ordres trop divers pour être perçus efficacement par nos concitoyens. De plus, nous craignons que le positionnement d’une journée de grève le 13 novembre, mercredi exceptionnellement travaillé dans les écoles soit mal perçu ou mal compris, notamment par les parents d’élèves. De même les mouvements sociaux actuels de l'Ouest peuvent aussi nuire à la bonne perception des mouvements de la semaine prochaine dans l'Education.


D’autre part, sur la question des rythmes scolaires, le SE-Unsa essaie d’être cohérent.
Depuis des années, la quasi-totalité des organisations syndicales ont bataillé pour la suppression de la semaine de 4 jours. Ce combat a, petit à petit, fédéré de nombreuses associations d’élus, de parents, des associations complémentaires de l’école, pour tendre vers cet objectif commun, dépassant ainsi des intérêts particuliers souvent contradictoires.
En octobre 2010, toutes ces organisations dont le SE-Unsa et l’Unsa Education ont signé l’appel de Bobigny dont une proposition stipulait :


« Il faut refuser la semaine actuelle de 4 jours… définir un volume annuel d’heures d’enseignement. Ce cadre national doit préconiser l’articulation des temps éducatifs et sociaux, la mise en cohérence et la coopération éducative de tous… » Il convient ensuite « de travailler avec tous les acteurs pour dépasser les conflits d’intérêt et définir les moyens de sa mise en œuvre ».


C’est en ce sens que nous avons approuvé une modification de la semaine scolaire étalée sur 5 jours pour favoriser les apprentissages des élèves.
 
Tout n’est pas parfait.
Des difficultés dans la mise en place de cette nouvelle organisation persistent : repères temporels et spatiaux parfois compliqués en maternelle, APC mal positionnées, interprétation biaisée des circulaires ministérielles conduisent à des conflits dans certaines circonscriptions, ...
De plus, des aménagements sont nécessaires pour que la refondation de l’école apporte une réponse adaptée à l’ensemble des territoires et la totalité des élèves (éducation prioritaire, RASED, classes maternelles, …)
Cela étant dit, il nous semble difficile d’évaluer la portée réelle de cette réforme après seulement quelques semaines de classe.
                                                        

Le SE-UNSA exigeant.
C’est pour toutes ces raisons que le SE-UNSA reste vigilant sur la mise en place de cette réforme. Aux côtés des équipes, qui en font la demande, nos militants travaillent pour mettre en place, ici une aide à l’organisation, là une médiation avec les élus, les parents, ailleurs la tenue du comité de suivi.
Cette instance de concertation, au-delà de la simple énumération des projets locaux, doit permettre d’apporter des réponses précises aux enseignants qui rencontrent des difficultés dans l’élaboration des projets éducatifs dans leur école.
N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement ou pour vous accompagner si besoin.
 


Aujourd’hui, des mouvements disparates se mettent en place ici ou là, demandant le retrait du décret sur les rythmes.

Aucune proposition alternative constructive n’est faite. Comme chaque année, la rentrée 2013 a apporté son lot de difficultés et de crispations. Cela dit, le SE-Unsa refuse de cautionner un retour à la semaine de 4 jours et ses effets dommageables pour les élèves. Il ne peut signer un Appel de Bobigny un jour et affirmer le contraire le lendemain. En revanche, il faut avancer progressivement vers une mise en œuvre plus satisfaisante de la semaine de 4 jours et demi, dans le respect de tous les interlocuteurs. Fidèles à notre méthode, nous préférons la concertation et le dialogue social pour obtenir des avancées substantielles pour les collègues tout en respectant l’intérêt des enfants.


 

 
 
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