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Établissements des savoirs fondamentaux : "le dispositif de gouvernance sera très souple" d’après Jean-Michel Blanquer.

 

Au sein des Ă©tablissements publics locaux des savoirs fondamentaux (EPLESF), le directeur d’école "aurait vocation Ă  ĂŞtre encore plus prĂ©sent physiquement", assure Jean-Michel Blanquer le 5 mars 2019 Ă  l’AssemblĂ©e nationale. Selon le ministre, grâce Ă  ces Ă©tablissements, "le directeur d’école jouira d’un statut bien plus robuste". En outre, "le dispositif de gouvernance sera très souple". Le ministre assure que "l’objectif n’est pas de fermer des Ă©coles rurales". Par ailleurs, le ministre a indiquĂ© que "la possibilitĂ© de crĂ©er un vĂ©ritable statut de directeur d’école doit rester sur la table".

 

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, a rĂ©pondu mardi 5 mars 2019 aux questions des dĂ©putĂ©s lors d’une sĂ©ance de questions sur la politique Ă©ducative du gouvernement, Ă  l’AssemblĂ©e nationale.

 

Les EPLESF : "un Ă©lĂ©ment de gouvernance innovant, adaptĂ© Ă  certaines situations"

 

Le ministre a notamment été interrogé - par Maxime Minot (LR, Oise) et Yannick Kerlogot (LREM, Côtes-d’Armor) - sur les établissements publics locaux d’enseignement des savoirs fondamentaux (EPLESF), créés par le projet de loi pour "une école de la confiance" qui prévoit la possibilité de regrouper des écoles primaires avec un collège.

RĂ©pondant aux craintes de voir des Ă©coles fermer en raison de ce dispositif, Jean-Michel Blanquer a rappelĂ© que ces EPLESF se feront sur la base du "volontariat" : "Il n’y a strictement rien d’obligatoire dans ce qui est proposĂ©. Il s’agit d’un Ă©lĂ©ment de gouvernance innovant, adaptĂ© Ă  certaines situations, rurales comme urbaines". "L’objectif n’est pas de fermer des Ă©coles rurales, bien au contraire", a soulignĂ© le ministre.

 

La question de l’avenir des directeurs d’école dont les écoles seront regroupées avec un collège, qui a suscité de nombreux débats lors de l’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale, est revenue lors de cette séance. Jean-Michel Blanquer assure que le directeur d’école "aurait vocation à être encore plus présent physiquement, avec une plus grande robustesse administrative grâce au lien avec le collège, si la communauté éducative et les élus locaux en décident ainsi".

 

Le ministre a ajoutĂ© "tenir Ă  ce qui fait la force des structures telle qu’elles existent : je pense par exemple Ă  la prĂ©sence physique du directeur dans son Ă©cole, qui est un point très important". Dans une interview Ă  AEF info, CĂ©cile Rilhac, la dĂ©putĂ©e (LREM) Ă  l’origine de l’amendement instaurant ces EPLESF, affirme que si un EPLESF "regroupe dix Ă©coles, il pourra y avoir 4 directeurs d’école".

"Le dispositif de gouvernance devra forcément être très souple"

En outre, les logiques "propres au premier degrĂ© et au second devront certainement ĂŞtre conservĂ©es", explique le ministre. "Le dispositif de gouvernance que nous retiendrons devra forcĂ©ment ĂŞtre très souple, pour tenir compte, lĂ  aussi, des rĂ©alitĂ©s locales : un tel dispositif devra ĂŞtre diffĂ©rent si les Ă©tablissements concernĂ©s sont regroupĂ©s dans un mĂŞme lieu ou s’ils fonctionnent en rĂ©seau".

Jean-Michel Blanquer a également été interrogé par Valérie Bazin-Malgras (LR, Aube), sur la question du statut de directeur d’école. Évoquant de nouveau les EPLESF, le ministre voit en ces établissements "l’une des réponses aux problèmes" puisque "le directeur d’école, alors considéré comme l’adjoint du principal de collège, jouira d’un statut bien plus robuste". Jean-Michel Blanquer assure en outre que "la possibilité de créer un véritable statut de directeur d’école doit rester sur la table" et que "la reconnaissance financière du travail des directeurs d’école pourrait être nettement améliorée".

 

Ces dernières déclarations du ministre se veulent rassurantes mais restent des déclarations. Le projet de loi tel qu’il est écrit aujourd’hui est très imprécis et nous devons agir pour qu’il soit, soit annulé, soit amélioré lors de son passage au sénat fin mars. (cf article sur les actions menées localement.)

 

Le Se Unsa demande :

-         Ă€ ce que les avis favorables du conseil d’école et d’administration soient pris en compte dans la dĂ©cision de crĂ©ation d’établissement des savoirs.

-         Ă€ ce que les instances (CTSD, CDEN) soient consultĂ©es et que toutes les parties soient volontaires.

-         Ă€ ce que le statut et le rĂ´le des directeurs soient clairement dĂ©finis et qu’il n’y ait pas d’augmentation de sa charge de travail ou de ses responsabilitĂ©s sans compensation financière ou aide humaine.

 

 
 
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