Présents : M Lavis, M Colcy, Mme Meyer, M Garnier, Mme Rollet, Mme Richelme, les représentants du SE-UNSA et les représentants du SNUIPP

 

Lecture des déclarations liminaires.

 

M Lavis revient vers la journée du 16 novembre. Il tient à remercier l’ensemble des personnels et des cadres qui ont su réaliser un travail sérieux dans toutes les écoles. Ce moment était important pour souligner les valeurs qui nous rassemblent.  Il adresse également ses remerciements aux chefs d’établissements.

 

M Lavis annonce que des rencontres au niveau national en février pourraient voir revaloriser les rémunérations des fonctionnaires.

Les enseignants ont besoin d’être mieux reconnus ; M Lavis va dans le sens d’une revalorisation et d’un soutien par la hiérarchie.

M Lavis tient à rappeler que dans le département des Alpes de Haute Provence, dans la très grande majorité des cas, les rapports d’inspection sont positifs et visent à accompagner et soutenir les enseignants. 80 % des inspections se soldent par un bon ou très bon rapport. Ceci a d’ailleurs été rapporté aux maires lors de la rencontre DSDEN/maires. M Lavis a demandé aux maires de soutenir, conjointement avec l’inspection, les enseignants dans leur fonction.

 

Pour soutenir l’action des enseignants et des directeurs, M Lavis souhaite que les circonscriptions développent de plus en plus leur aspect pôles ressources.

 

 

Promotions des instituteurs et PE :

 

M Lavis expose des statistiques sur les échelons 9, 10 et 11 concernant les différences de carrières et d’évaluation entre les hommes et les femmes. Il apparait que le taux de promus masculins est plus important que la proportion d’hommes dans les promouvables. Plus les échelons sont importants, plus les différences s’accroissent.

Pour un même échelon, la  moyenne des notes pédagogiques des hommes est plus élevée que celle des femmes.

De part ces éléments, M Lavis précise qu’il donnera priorité aux femmes pour attribuer les promotions sur les restes ou si un arbitrage est prononcé.

 

Ms Lavis et Colcy rappellent que la promotion au grand choix est une promotion qui reconnaît la qualité de travail des enseignants. C’est une certaine reconnaissance de mérite.

 

Vote CAPD :

1 abstention

5 contre

4 pour

 

Pour le SE-Unsa le système actuel des promotions de l’évaluation des enseignants est arrivé à la fin d’un cycle. Il ne répond plus à la réalité des pratiques des enseignants et ne prend pas en compte les évolutions que le métier à connu.

De plus en plus de situations d’inéquité apparaissent. Les changements de départements, les situations de reclassement font que les AGS ou les notes de certains collègues ne sont pas en phase avec l’échelon auquel ils appartiennent.

L’administration en est consciente, le fait qu’elle déroge parfois à l’application stricte du barème ou qu’elle soit obligée d’ajouter des critères pour l’attribution des restes en atteste.

Le Se-Unsa appelle donc à une révision du système de promotion et d’évaluation et est prêt à y prendre part. Il sera attentif à l’impact des évolutions pour qu’elles ne soient pas sources de nouvelles inéquités ou d’effets d’aubaine.

 

 

Droit Individuel à la Formation :

 

Le SE-Unsa considère que le DIF est une réponse pour les collègues qui souhaitent faire évoluer leur carrière ou prendre une autre voie professionnelle.

 

Le SE-Unsa souhaite que l’administration fasse des choix en direction des collègues ayant ce type de projet. Pour cela, elle doit expliciter ses critères d’attribution et que ces critères soient maintenus d’une année sur l’autre.

 

Le temps de formation du DIF doit en priorité se dérouler en dehors du temps de service. Pour le Se-Unsa il n’est pas audible que l’administration refuse une demande de DIF à un enseignant chargé de classe au motif que sa formation se déroule partiellement sur son temps de service tandis qu’elle ne voit pas d’obstacle à l’accorder à un autre dans la même situation mais n’ayant pas de classe en charge.

 

Questions diverses :

 

Les retards d’inspection pour l’enseignement spécialisé sont une priorité des services de l’IA. Les situations seront régularisées rapidement.

 

Un enseignant a été nommé pour la période saisonnière à la Foux d’Allos. L’école accueillera 16 élèves, du 3 décembre au terme de l’ouverture de la station de ski.

 

Remboursement des frais de déplacement des personnels itinérants (RASED, CPC) :

Le versement des enveloppes est organisé différemment des autres années. Il n’y aura pas d’ordres de missions ponctuels pour les CPC, RASED…

Globalement le volume de crédits est stable, mais les restes à payer ont augmenté conséquences notamment  de la désédentarisation des maîtres E.

 

Obligations des PES : 12h/semaine en moyenne en classe, la moitié des APC et 9 heures d’animations pédagogiques.

M Lavis insiste sur l’importance que les PES assistent aux animations pédagogiques mais également participent aux APC.