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Carte scolaire : Bilan des CTSD des 2 et 7 avril 2015
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Bilan des CTSD des 2 et 7 avril 2015 concernant la carte scolaire 1er degré.

(merci de lire d’abord la déclaration préalable de l’UNSA-Education 04 lue lors du CTSD du 2 avril)

Vous trouverez ici les mesures de carte scolaire proposées le 2 avril.

  1. Rappel des propos liminaires de Mr l’IA-DASEN :

 

  • Sa première prĂ©occupation est d’ordre pĂ©dagogique.

  • Il y a un manque de moyens, liĂ© Ă  la formation des stagiaires et aux efforts en direction de l’Education prioritaire.

  • Quand la dotation est de «  + 1 poste Â», au vu des besoins divers, notamment en terme de remplacements, le redĂ©ploiement s’impose.

  • Mr le Recteur tient compte de la spĂ©cificitĂ© des dĂ©partements 04 et 05.

  • Un bilan de l’annĂ©e sera bientĂ´t effectuĂ© avec le Recteur et le projet Ă©ducatif dĂ©partemental sera mis en place.

  • Il demande, dans les Ă©ventuelles actions Ă  venir, que les Ă©lèves et les enfants ne soient pas « instrumentalisĂ©s Â».

  • Il rappelle qu’il soutient les enseignants via les IEN et qu’une grande attention sera portĂ©e Ă  ceux qui seront concernĂ©s par les mesures de retraits d’emploi.

 

  1. La position de l’UNSA-Education :

Après avoir rappelé l’importante contrainte subie par notre département au vu de la faible dotation, l’UNSA Education a défendu tous les dossiers pour lesquels nous disposions d’un argumentaire fourni par nos collègues, qu’ils se soient manifestés spontanément auprès de nous, ou bien que nous les ayons contactés dès que nous avons eu connaissance des mesures de carte scolaire, c'est-à-dire la veille du groupe de travail, trois jours avant la tenue du CTSD.

Nous avons notamment rappelé l’importance du principe d’équité dans un département aussi diversifié que le nôtre.

Ainsi, nous avons demandé qu’il soit tenu compte des indicateurs sociaux, des incidences géographiques et historiques sur la sociologie du département (villages de montagne isolés, mise en place de RPI de façon concertée et anticipée, en dépassant les clivages liés à l’histoire, aux antagonismes politiques ou autres, ainsi que les intérêts particuliers) afin que le service public d’éducation joue pleinement son rôle sur l’intégralité de notre territoire départemental.

Nous avons rappelé le manque de concertation et d’informations qui a provoqué la surprise et l’incompréhension dans plusieurs écoles, car beaucoup de collègues concernés ne s’attendaient aucunement à subir une mesure de carte scolaire cette année.

Nous avons insisté sur la nécessité que la carte scolaire soit négociée préalablement avec les représentants des territoires, les associations de parents d’élèves, les équipes enseignantes, ainsi que leurs représentants syndicaux, même si les périodes de réserve liées aux élections ont posé problème, pour la deuxième année consécutive.

  1. Mr le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral a rappelĂ© que les 47 collègues ayant demandĂ© pour l’annĂ©e prochaine un service Ă  temps partiel de 80 % l’obtiendront. Cette mesure « coĂ»tera Â» Ă  l’administration l’équivalent de 2,5 ETP (Ă©quivalent temps plein), au vu de la gestion de la diversitĂ© des horaires scolaires, afin qu’aucun collègue concernĂ© ne soit pĂ©nalisĂ© en terme de salaire.

L’UNSA-Education qui réclame l’octroi de cette quotité de temps partiel depuis fort longtemps, afin que ce droit soit reconnu aux enseignants comme il l’est à l’ensemble des fonctionnaires ne peut que se réjouir de cette mesure obtenue grâce à un dialogue social mené avec patience et régularité.

 

  1. La crĂ©ation d’un poste de Conseiller pĂ©dagogique formation continue et actions Ă©ducatives va conduire Ă  la disparition d’un des deux postes « Arts visuels Â» et « Education musicale Â», dĂ©sormais regroupĂ©s derrière l’intitulĂ© « Arts et culture Â».

Nous avons exprimé notre inquiétude, ainsi que celle des conseillers pédagogiques, face aux carences potentielles dans la promotion des activités artistiques dans notre département, où un travail conséquent et satisfaisant avait été mené jusque là.

L’UNSA-Education sera vigilante quant à l’évolution de ce dossier en prévision de l’année prochaine.

 

  1. La suppression des 7 postes d’EMALA aboutit Ă  la rĂ©implantation de 6 de ces postes : (Mr l’IA-DASEN prĂ©cise cependant que l’enveloppe globale allouĂ©e par le Conseil gĂ©nĂ©ral ne diminuera pas).

Il ne s’agit cependant pas d’une mesure technique et les postes paraîtront donc au mouvement, en précisant qu’il s’agit de postes à profil.

Plusieurs problèmes restaient posĂ©s suite Ă  cette dĂ©cision : certains le sont toujours.

En effet, la question de fond, concernant le rĂ´le que vont jouer dĂ©sormais les EMALA dans les Ă©quipes de circonscription devra ĂŞtre clarifiĂ©e : ces collègues, ainsi que les CPC, se demandent quelle rĂ©partition des missions de chacun va ĂŞtre effectuĂ©e, dans quel dĂ©lai, et avec quelle concertation ?

Le profil « ASH Â» ajoutĂ© Ă  l’un de ces postes, pose la question de la qualification et de la rĂ©munĂ©ration : Mr le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral rappelle que les 27 points de NBI liĂ©s Ă  cette qualification ne peuvent ĂŞtre attribuĂ©s juridiquement que si l’enseignant est « en face d’élèves Â».

Mr l’IA DASEN, alerté sur la question de l’ISAE, que ces collègues vont perdre s’ils ne sont plus rattachés à une école, accepte de revenir sur le rattachement administratif à une circonscription, prévu initialement.

Nous demandons la confirmation de la priorité des collègues EMALA sur les postes de même nature, puisqu’il ne s’agit pas d’une mesure technique qui la leur garantirait automatiquement, ainsi que la possibilité de bénéficier des 20 points de priorité pour ceux qui souhaiteraient postuler sur un autre poste, au vu de la complexité du dispositif, ce qui est accepté par l’administration.

Au final, il semble que cette refonte des dispositifs EMALA s’intègre dans un projet de plus grande ampleur concernant les ressources humaines à disposition de Mr l’IA-DASEN, concernant l’animation pédagogique ainsi que d’autres dispositifs, liés aux circonscriptions et à la DSDEN.

Là encore, l’UNSA-Education sera vigilante quant à la mise en place de cette refonte, et accompagnera les collègues concernés.

 

  1. Au final, les Ă©volutions obtenues, suite Ă  l’intervention des reprĂ©sentants des personnels lors des deux rĂ©unions de l’instance, sont minces :

 

  • Riez Ă©lĂ©mentaire a Ă©tĂ© retirĂ©e du champ d’études, au vu des effectifs rĂ©els et de la situation sociale.

  • Un « sursis Â» permettant la fermeture d’une seule classe au lieu de deux a Ă©tĂ© confirmĂ© si les communes de La Javie et de Le Brusquet parviennent Ă  se mettre d’accord sur la mise en place d’un RPI.

  • Une dĂ©charge complète est accordĂ©e Ă  l’école d’Oraison.

  • La fermeture Ă  l’école du Pigeonnier Ă  Digne devient conditionnelle et n’interviendra pas si au moins 48 Ă©lèves (hors TPS) sont comptabilisĂ©s.

 

MĂŞme dans un contexte aussi contraint, mĂŞme s’il Ă©tait indispensable de faire un effort de « redĂ©ploiement Â» en direction des moyens allouĂ©s au remplacement ( + 2 postes de TRFC, et actuellement plus de 200 remplacements comptabilisĂ©s comme non effectuĂ©s dans notre dĂ©partement !), nous considĂ©rons que le compte n’y est pas !

 

L’UNSA-Education a donc voté contre les propositions de l’administration, lors du CTSD du 2 avril. Ce vote unanime des représentants du personnel a donc conduit à la tenue d’un second CTSD, où le seul changement proposé par l’administration a été l’aspect désormais conditionnel de la fermeture à l’école du Pigeonnier.

 

L’insuffisance de cette évolution a amené de nouveau les représentants du personnel à voter unanimement contre.les propositions de l’administration lors du CTSD du 7 avril.

 

C’est dĂ©sormais le CDEN, qui se tiendra le 13 avril, qui statuera dĂ©finitivement sur le projet de carte scolaire pour la rentrĂ©e 2015 : l’UNSA-Education continuera Ă  dĂ©fendre fermement le principe d’équitĂ©, la qualitĂ© du service public d’éducation sur tout le territoire, ainsi que les dossiers argumentĂ©s des Ă©coles concernĂ©es par ces mesures.

 

Nous réaffirmerons également que les moyens alloués à notre département sont insuffisants et amènent l’administration à gérer au mieux une pénurie imposée par une méconnaissance de la situation réelle de notre département.

 

NB : Nous soutenons la mesure d’implantation d’un Directeur adjoint chargĂ© du 1er degrĂ© Ă  l’EIPACA, qui va dans le sens de la continuitĂ© du service public d’éducation sur tout le territoire !

 
 
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