Monsieur le Directeur Académique,

Mesdames, Messieurs,

L’UNSA-Education ne peut qu'accueillir positivement la création de 10 équivalents temps pleins dans les collèges des Alpes-de-Haute-Provence. Ce ne peut être que le début de la juste compensation des 80 000 postes perdus lors du précédent quinquennat. Néanmoins, l'étude des documents de travail nous permet de constater que certains établissements perdent tout de même des divisions avec des effectifs quasi constants ce parfois dans des établissements difficiles avec déjà un P/E peu favorable, comme le collège de Château-Arnoux.

A propos de ce même rapport P/E, qui pourrait paraître favorable aux Alpes-de-Haute-Provence, il est dans les faits à moduler avec la structure même des établissements de notre département. En effet, les petites structures impliquent un seuil minimum de moyens humains qui pèse favorablement dans le calcul de ce rapport.

Certaines informations fournies dans les documents de travail amènent l’UNSA-Education a demander un certain nombre d'éclaircissements notamment sur la dotation de l'école internationale et de l’internat d’excellence de Barcelonnette.

Il ne faut pas oublier, même dans ce contexte d'augmentation de la dotation, que certains collègues seront touchés par les mesures proposées. Notre département fait encore appel à de trop nombreux contractuels pour assurer tant les enseignements obligatoires qu’optionnels. Cette situation n'est pas satisfaisante tant du point de vue de ces collègues que du point de vue des élèves. Soumis à la précarité et l'incertitude, ces collègues n'ont pas les moyens de s'investir comme ils le souhaiteraient dans leurs taches d'enseignement. Il est impossible de leur faire le reproche, lorsque l'occasion se présente, d’accepter un CDI ou en emploi plus stable. Cette politique de contractualisation joue en défaveur de la continuité pédagogique, de la stabilité des équipes enseignantes et donc de la qualité de l'enseignement fourni à nos enfants.

Je vous remercie de votre écoute.

                                                                    Samuel HOLIET

                                                                    Pour l’UNSA-Education