SECTION SE-Unsa des ALPES DE HTE PROVENCE - BOURSE DU TRAVAIL - 42 BD VICTOR HUGO - 04000 DIGNE
Tél. 04 92 32 29 05 - Por. 06 18 37 02 55 - 04@se-unsa.org

 
Rendez-nous l’aide administrative !
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

 

 

 Le volume de travail des directeurs augmente d'annĂ©e en annĂ©e et les tâches se complexifient. Sont particulièrement pointĂ©s : la messagerie de plus en plus envahissante, le cĂ´tĂ© chronophage des dossiers MDPH, l'aide personnalisĂ©e assurĂ©e aussi par les directeurs, les injonctions de l'IA et des Ă©quipes de circonscription avec des dĂ©lais de rĂ©ponse trop courts. Le manque de temps, le « jonglage Â» entre la classe et la direction laisse l'impression obsĂ©dante et stressante de ne rien faire correctement.

Et depuis la rentrée scolaire, l’aide administrative obtenue par le SE-Unsa en 2006 disparaît des écoles au gré des fins de contrat des EVS et prive ces personnels d’emploi.
 Parce qu'il faut nous faire entendre : les actions du SE-Unsa
 
Dès septembre, le SE-Unsa a lancĂ© l’action « Je fais ce que je peux. Rendez-nous l’aide administrative Â» et multipliĂ©, avec son union l’Unsa, les interventions auprès du ministère de l’Education nationale, de celui de l’Emploi et du Travail et enfin de l’ElysĂ©e. Il s’est adressĂ© Ă  l’ensemble des parlementaires pour aboutir Ă  la rĂ©affectation de 20 millions d’euros pour l’emploi aidĂ© Ă  l’Education nationale.
Cette rallonge budgĂ©taire obtenue, le SE-Unsa s’est Ă  nouveau adressĂ© au ministre pour demander sa traduction en aide administrative dans les Ă©coles (voir PJ). Sa rĂ©ponse du 3 fĂ©vrier (voir PJ) ne nous satisfait pas. S’il affiche une apparente bienveillance, Luc Chatel pose l’objectif programmĂ© de diminution de ces contrats Ă  l’occasion de leurs termes respectifs et des droits Ă©puisĂ©s des personnes qui les occupent. Il l’explique par un triplement du coĂ»t de ces emplois pour le ministère.
Par ailleurs, il affirme la priorité à l’accompagnement de la scolarisation des élèves handicapés qui connaît une inflation de demandes.
C’est dans ce contexte qu’enfin, Â« il a souhaitĂ©, Ă  chaque fois que c’était possible, soit maintenue l’aide administrative Â».
C’est insuffisant. Les directeurs et les enseignants des écoles ne peuvent sans cesse tenter de combler les manques d’une institution qui ne respecte pas sa signature. Le SE-Unsa appelle les directeurs et directrices privés d’aide administrative à prioriser leurs activités en répondant d’abord aux besoins des élèves, des équipes et des familles. Les demandes administratives ne doivent être traitées que dans un second temps et dans le respect d’un investissement professionnel qui ne peut s’accroître sans limite.
DĂ©montrons par les faits que les Ă©coles ne peuvent plus fonctionner sans secrĂ©tariat. « Je fais ce que je peux. Rendez-nous notre aide administrative Â» est notre mot d’ordre.
Entrer dans l’action : http://www.se-unsa.org/spip.php ?article2446
Parce que gérer une école demande du temps : les revendications du SE-Unsa

 

Aucune décharge de 1 à 3 classes ! A minima, nous revendiquons 18 jours répartis régulièrement sur l'année pour les 1 et 2 classes, un quart de décharge de 3 à 6 classes. De 7 à 8 classes : un nombre équivalent à un demi service devant élève (pour ne pas supporter la responsabilité d'une classe). 9 à 10 classes : 6 h auprès des élèves.
 
Le SE-Unsa revendique également un temps supplémentaire pour les directeurs exerçant en éducation prioritaire, pour ceux qui exercent dans une école comprenant une CLIS et pour les directeurs de RPI (classes réparties sur plusieurs communes).
 
Tous les collègues dĂ©noncent le manque de reconnaissance pour la fonction de direction. Un « statut Â» serait-il une solution ? Quoiqu'il en soit, le directeur d'Ă©cole doit ĂŞtre un enseignant, il ne doit pas ĂŞtre un fonctionnaire d'autoritĂ©.
 
La reconnaissance passe aussi par une revalorisation financière. Le SE-Unsa revendique une ISS mensuelle, indexée sur la valeur du point d'indice, d'un minimum de 250 € pour tous les directeurs (la part variable actuellement versée est injuste). Nous demandons aussi une refonte des groupes ouvrant droit à la Bonification Indiciaire ainsi que leur revalorisation.
 
Le SE-Unsa sait qu'il ne suffira pas de donner du temps et de l'argent aux directeurs pour permettre à l'école de répondre aux défis d'une amélioration des apprentissages. Celle-ci passe par une meilleure prise en compte des besoins de chacun des élèves tout en gérant les attentes diverses et parfois contradictoires des collectivités et des familles.

Le SE-UNSA retrouve dans le rapport Reiss une démarche et des pistes d'évolution qu'il a lui-même identifiées : pas de solution univoque, la nécessaire adhésion des acteurs, le projet comme déclencheur. Toute évolution doit rimer avec amélioration !

 

 

 

 

 

 

 

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Concours
 
Baromètre Unsa Éducation
 
ALC