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SE-UNSA 02


 Par SE-UNSA 002
 Le  lundi 4 février 2013

Grève du 12 février : doit-on répondre à la cacophonie ?

 

 

Une fédération appelle à la grève sur la base du "non" à tout : "non" à la refondation, "non" à la réforme des rythmes. (On ne change rien. tout va bien !)

Une deuxième fédération appelle sur une plateforme revendicative contradictoire : "oui" à la refondation, "oui" à la réforme des rythmes, mais pas comme ça.

Alors quel message sera adressé au gouvernement le 12 février ? Comment fera t-il la part des grévistes "non-non" et des grévistes "oui-oui, mais" ?

Voilà pourquoi, même si, pour nous aussi, il reste des zones d'ombre et des insatisfactions, nous ne pouvons pas nous associer à cette cacophonie. Cette forme d'action ne nous semble pas, en l'état, responsable.

OUI, ce décret est imparfait !

OUI, des craintes demeurent quant à la mise en oeuvre des la réforme des rythmes !

NON, nous ne sommes pas d'accord avec tout !
Mais, OUI, nous avons obtenu des avancées !
(Si vous voulez en savoir plus, consultez cet article)

Les mairies n'ont pas encore tous les renseignements pour prendre leurs décisions. Des réunions de directeurs vont avoir lieu avec les IEN dans les prochains jours.
Le SE-UNSA attend d'avoir une vision plus gobale des endroits où il y aura des crispations. Des actions ciblées pourront être menées à ce moment-là.

En attendant, nous continuerons de négocier, d'engranger les succès.
SOUVENEZ-VOUS de ce que nous avons obtenu pour les directeurs ! (décharges, NBI....) Et que dire de l'aide personnalisée, qui aurait dû être de 72 heures si le SE-UNSA n'était pas resté à la table des négociations ?
Qu'ont obtenu les autres ? Ceux qui avaient claqué la porte....

Nous continuerons aussi de vous informer le plus largement possible pour que cette réforme ne se fasse pas sans vous !

Notre syndicat respecte l'autonomie de chacun. Un préavis est déposé..
Mais perdre un trentième de salaire doit être mûrement réfléchi. Cela doit conduire à des avancées ou permettre d'exprimer son opinion.
A vous de voir si ce mouvement vous le permettra dans une période où l'opinion publique n'est pas particulièrement encline à nous soutenir.