Retour à l'article normal

SE-UNSA 02


 Par SE-UNSA 002
 Le  mardi 15 novembre 2011

Journées de carence : NON !

 

L’UNSA Fonction Publique se réjouit de l’annonce de l’abandon de la 4ème journée de carence pour le secteur privé.

Elle refuse d’imaginer que le gouvernement pourrait en rajouter une pour les fonctionnaires.

Pour l’UNSA Fonction publique, il ne peut être question d’une telle mesure aussi injuste.

Faut-il rappeler que la retenue de salaire des fonctionnaires ne diminue en rien les dépenses de la Sécurité sociale, les fonctionnaires sous statut étant rémunérés, y compris en période d’arrêt maladie, par leur employeur (Etat, Collectivités locales, hôpital)

Cette ou ces journées de carence ne sont en réalité qu’une baisse du traitement des fonctionnaires, déjà fragilisés par la maladie.

Cette baisse de salaire déguisée est inacceptable.

Elle démontre, s’il en était encore besoin, l’estime dans laquelle le gouvernement tient les agents de la Fonction publique.

 Le gouvernement a soumis au vote des parlementaires l'instauration d'un jour de carence dans la fonction  publique et envisagerait d'en ajouter un deuxième !

 Cette disposition, si elle devait être validée, pénaliserait durement les agents de la Fonction publique contraints à congés maladie sur prescription médicale.

 Au prétexte d’une équité qui n’est appelée que lorsque qu’il s’agit de taxer toujours plus les salariés, le gouvernement cherche à opposer salariés du privé et agents de la fonction publique.

 Rappelons que les salariés du privé peuvent être couverts pas des conventions collectives ou des accords d’entreprise pour la prise en charge des journées de carence.

 Il s'agit bien d'une nouvelle atteinte au statut des fonctionnaires, garant de l’égalité de traitement et d’une volonté de stigmatiser les agents de la fonction publique dont l'engagement professionnel permet de faire vivre le service public.

 Si  l'on veut réduire les congés maladie, il faudrait plutôt agir  sur les  conditions de travail, dans une période où les affections liées au travail explosent.

L’UNSA Fonction publique demande le retrait de ces mesures.