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SE-UNSA 02


 Par SE-UNSA 002
 Le  mercredi 28 novembre 2007

Suppression du samedi matin : quelles conséquences ?

 
Le Ministre ne cesse de le clamer sur tous les toits : les heures dégagées par la suppression du samedi matin seront exclusivement réservées aux élèves en difficulté.
 
Pour le SE-UNSA, ce travail devrait pouvoir se faire dans le cadre du temps scolaire, en jouant sur les curseurs suivants : plus de maîtres que de classes pour la prise en charge de petits groupes de besoin, une formation initiale et continue des enseignants plus pointue sur la gestion de la difficulté scolaire, une présence accrue des RASED.
 
Ceci dit, les faits sont là : le Ministre ne veut, en aucune manière, faire « cadeau » de ces heures aux enseignants, qui resteront bien à 27h de service/semaine.
 
Le SE-UNSA a adopté depuis 2004 un mandat de congrès exigeant une révision du temps de service des enseignants du 1er degré afin de voir prises en compte un certain nombre de tâches qui tendent à se développer, en dehors de ce temps de service : « Le SE-UNSA revendique que 3 heures soient dégagées rapidement dans les actuelles obligations de service hebdomadaire pour toutes ces activités destinées à l’aide aux élèves et à la concertation au sein de l’école et entre les différents niveaux d’enseignement ».
Mais les faits sont tenaces : le service des enseignants ne sera pas revu à la baisse, il sera réorganisé, tout au plus …
Le SE-UNSA participe aux discussions engagées sur la base du protocole de discussions en faisant valoir sa proposition de « capital-temps » de 72 heures, pour les enseignants, au profit du travail en équipe (réunions d’équipe éducative, pluridisciplinaire, synthèse RASED, concertations maternelle/élémentaire …) et de l’aide aux élèves en difficulté.