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SE-UNSA 02


 Par SE-UNSA 002
 Le  mardi 9 novembre 2021

Déclaration préalable de l’UNSA Éducation CDEN du 9 novembre 2021

 

Pour l’UNSA EDUCATION le projet de budget 2022 va passer à côté des défis que le système doit relever : redonner de la valeur au métier, mettre en œuvre un système respectueux des personnels et des élèves, faire de notre système scolaire une institution qui cesse de creuser des inégalités.
 

Dans le premier degré, le gouvernement s’appuie sur la diminution prévue de 81 000 élèves pour poursuivre le dédoublement des grandes sections sans créer aucun emploi.

Pourtant il est nécessaire de poursuivre le plan d’amélioration des décharges de direction, de créer des dizaines de postes ULIS, d’augmenter les postes de remplaçants, d’enseignants référents et spécialisés en RASED, de conseillers pédagogiques. Il faudrait aussi donner les moyens de fonctionner aux PIAL avec du temps dévolu à la coordination.

Une nouvelle fois, alors que le second degré accueillera l’an prochain près de 25 000 élèves supplémentaires, le ministère fait le choix de supprimer 350 postes.

Le ministère ignore la réalité des classes surchargées, des conditions d’enseignements dégradées pour les élèves et les enseignants avec la multiplication des heures supplémentaires et des services partagés. L’UNSA EDUCATION réclame la création de postes de CPE, d’assistants sociaux, d’infirmiers. Pourtant, financer ces créations en diminuant encore le nombre d’enseignants dans les collèges et lycées, c’est encore dégrader d’un coté ce qui est rafistolé de l’autre.

L’UNSA EDUCATION souhaite souligner que le nombre de places en établissement spécialisés est insuffisant. Ce défaut de places conduit à bloquer des places en ULIS empêchant les élèves qui devraient y être accueillis de s’y voir affecté.

Le nombre d’AESH ne cesse de croitre pour faire face aux besoins d’accompagnement. Elles et ils représentent 1 agent sur dix de l’Education Nationale. Leur rôle est essentiel dans le cadre de l’inclusion scolaire, mais il reste encore beaucoup à faire pour améliorer leurs rémunérations indécentes et leurs conditions de travail. Dans l’Aisne le manque d’AESH est récurrent. Parents, élèves et enseignants attendent toujours l’arrivée d’AESH dans leurs écoles.

L’intérêt général devrait pousser le gouvernement à faire le choix du rassemblement de la jeunesse de notre pays, toutefois les pouvoirs publics ferment les yeux sur les risques contenus dans le favoritisme envers l’enseignement privé catholique. Juste deux exemples : Le financement gouvernemental dans le cadre des C.L.A. et la non application des ½ jauges lors du confinement qui a faussé les affectations sur parcours sup.

Le taux d’incidence augmente, allons-nous vers une nouvelle vague ? Nous ne le souhaitons pas bien sûr, mais depuis la première vague COVID, quels sont les aménagements entrepris pour améliorer les sanitaires et favoriser le lavage des mains, permettre la ventilation, mesurer l’air etc.

L’expérience nous montre que de baisser la garde permet à la grippe et à la gastro de faire leur retour en force dans les écoles comme celui des masques, puisque tous le chiffres sont à la hausse. Pour l’UNSA EDUCATION il est primordial que l’école mette en place une véritable culture de l’hygiène pour nos enfants.