La mobilisation contre la loi Blanquer s’est basée sur des intoxications données par les syndicats enseignants. Voilà ce qu’affirme le ministre.

Concernant la peur de perdre des directeurs, le Ministre de l’Education nationale assure devant la presse haut et fort, mais sans scrupules et avec aplomb que « les directeurs d’école ne sont pas menacés. »

Voici pour exemple un extrait du projet de loi qui évoque l’avenir des directeurs :

"Art. L. 421-19-19. – Les établissements publics des savoirs fondamentaux sont dirigés par un chef d’établissement qui exerce simultanément les compétences attribuées au directeur d’école par l’article L. 411‑1 et les compétences attribuées au chef d’établissement par l’article L. 421-3."

Le texte est clair, précis et sans équivoque. Face à la levée de bouclier et à la protestation qui s’amplifie, le ministre chercher à éteindre le feu qu’il a lui-même allumé. Il se disculpe en rejetant la faute sur les syndicats et les parents d’élèves.  Encore une fois il fait la démonstration que de vouloir passer en force sans concertation avec l’ensemble des acteurs de l’école ne peut mener qu’a ce genre de situation.