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SE-UNSA 02


 Par SE-UNSA 002
 Le  mardi 5 décembre 2017

Déclaration préalable de l’Unsa Education CDEN du 5 décembre 2017

 

Monsieur le Préfet, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, Mesdames, Messieurs les Elus, Mesdames, Messieurs.

Nous n’allons pas ici reproduire les remarques de notre déclaration du 21 septembre concernant les CP dédoublés en REP+.
Nous avons, en revanche, des inquiétudes sur l’extension du dispositif aux écoles REP. Nous aimerions connaître le nombre de postes qu’il va falloir créer, sachant que si le dispositif est étendu la même année aux CE1 en REP+, nous ne pourrons accepter des redéploiements de PMQC et de moyens de remplacements encore cette année. Il n’est pas question que nous approuvions non plus des alourdissements d’effectifs dans les écoles hors éducation prioritaire.  Nous attendons du Ministre un réel effort de dotation.
De plus, en étudiant les constats d’effectifs de cette année dans les écoles REP, dont beaucoup sont en secteur rural, et si nous faisons une projection pour la rentrée 2018, nous nous interrogeons sur l’intérêt de CP purs à 6 ou 7 élèves… Comment créer une dynamique de classe dans ces conditions ? Si nous approuvons les effectifs allégés, il ne faut pas tomber dans la caricature. Et quel sera l’impact de ces mini-CP purs sur l’ensemble de la structure de l’école ?
De nombreux problèmes de locaux vont se poser. Les communes, à qui on retire de plus en plus de moyens, vont-elles pouvoir aménager les écoles pour un accueil de qualité ?

Vous avez sûrement anticipé cette quadrature du cercle, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, nous aimerions d’ores et déjà que vous nous communiquiez votre méthode et des chiffres, même provisoires.

Concernant l’orientation et les affectations après la troisième, nous insistons sur le fait qu’une orientation dans la voie professionnelle est une orientation positive. On nous présente trop souvent celle-ci comme manquant d’ambition et il s’agit souvent d’agir pour augmenter les orientations en voie générale. Nous espérons que notre intervention lors du CDEN de Juin dernier a été prise en compte. Nous n’avons pas de document préparatoire. Nous ne doutons pas que vous allez nous montrer une présentation à ce sujet, mais il serait utile que nous recevions les éléments en amont pour alimenter notre réflexion.

Même remarque, pas de documents en amont pour les élèves en situation de handicap .
Pour certains d’entre eux, c’est la double peine. Depuis le transfert de la compétence transport à la région, de nombreux élèves d’Ulis n’ont plus de taxi et doivent emprunter les bus scolaires. Certaines lignes ne sont même pas directes. Comment des élèves en difficulté lourde, qui ont des problèmes d’orientation spatiale peuvent-ils s’en sortir seuls ? (ex : élève habitant Savy, fréquentant l’ULIS d’Etreillers).
Nous aimerions aussi savoir si l’aide promise pour compenser le tarif de cantine réservé aux extérieurs a été versée aux familles dont l’enfant fréquente l’ULIS dans une autre commune.
Vous nous aviez dit que la priorité, pour les contrats aidés, était de leur donner à tous une auxiliaire de vie scolaire. Est-ce qu’il reste encore des élèves en attente ?

La suppression des contrats aidés aide-administrative fait nettement ressentir ses effets. Les directeurs d’école sont débordés et, je ne sais pas si c’est le cas dans l’Aisne, mais on arrive, dans certains lycées mutualisateurs, à ne plus pouvoir gérer les contrats aidés fléchés handicap, parce que c’était le travail de contrats-aidés qui ont été supprimés.

La suppression des contrats aidés a aussi des conséquences sur le transport scolaire. Les élèves de maternelle ne sont plus accompagnés dans le car de ramassage. C’est le cas pour les enfants de Deuillet, Andelain et Charmes qui doivent se rendre au RPI de Charmes. Le car ne s’arrête plus et les parents doivent s’organiser pour les transporter. Ce serait le cas aussi à St Nicolas au Bois. Il est urgent de trouver une solution à cette situation scandaleuse.

L’Unsa-Education revendique des emplois pérennes pour accomplir toutes les missions actuellement dévolues aux contrats aidés.

Concernant le dispositif « devoirs faits » en collège, nous émettions des doutes sur sa mise en place facile. Pouvez-vous faire un point d’étape ?

Le calendrier scolaire : ce point à l’ordre du jour nous laisse perplexes. Pas d’information dans les documents préparatoires… De quoi va-t-on parler ? des rythmes scolaires ? des périodes de vacances ? De cette année ? De l’année prochaine ? Il semble pourtant que c’est au Conseil Supérieur de l’Education que les choses sont débattues… Mais si on se fie à l’actualité de ce début d’année, avec la création d’une zone B à géométrie variable, permettez-nous d’être inquiets.