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SE-UNSA 02


 Par SE-UNSA 002
 Le  vendredi 15 septembre 2017

CAPD du 15 septembre 2017 : déclaration préalable du SE-Unsa

 

Monsieur l’Inspecteur d’Académie,

Concernant les dernières affectations, le SE Unsa a participé au GT du 31 août dernier. Nous reconnaissons le travail effectué par les services, tenant compte des situations particulières indiquées par les collègues et nous mêmes, les traitant très humainement et faisant ainsi souvent du cas par cas. Nous savons aussi qu’il peut y avoir des changements jusqu’au dernier moment. Cependant nous aurions aimé pouvoir travailler sur la liste des collègues affectés entre la dernière CAPD et ce groupe de travail.

Pour cette phase d’ajustement, nous avons relevé deux anomalies, qui peuvent être dues au manque d’effectif dans les services de la DSDEN, mais aussi à un manque de communication avec l’Espé : une fonctionnaire stagiaire qui a demandé un exeat pour rejoindre l’Oise et qui apprend par téléphone, la veille de la rentrée,  qu’elle reste finalement dans l’Aisne alors qu’on lui avait dit, là aussi par téléphone,  de rejoindre l’Ulis du collège de La Croix St Ouen dans l’Oise, une autre qui a reporté au maximum son départ en congé maternité mais qui se retrouve quand même « prolongée » parce que l’information n’est pas arrivée à temps au jury de titularisation. Ces situations restent à la marge mais elles impactent profondément la vie personnelle de ces collègues. Nous souhaiterions que, quand l’administration fait une erreur, elle le reconnaisse et que réparation soit due aux victimes.

Le SE Unsa souhaite que les candidats à un exeat reçoivent rapidement une réponse écrite leur indiquant votre décision, et si l’exeat est conditionnel, une information est indispensable, quel que soit le résultat.

D’une façon générale, pour les exeat, nous regrettons le peu de départs autorisés. La gestion des personnels ne doit  pas être seulement comptable. Le déficit d’enseignants n’a pas permis de prendre en compte toutes les situations très difficiles vécues par nos collègues. Parmi eux, certains vont être en disponibilité, ou en arrêt maladie, voire contraints de démissionner,  et ne seront donc pas, au final,  devant des élèves.

La diminution des contrats aidés va se faire sentir durement dans les écoles qui en bénéficiaient jusqu’à présent, et dans celles qui en ont besoin. Des enseignants et des élèves ne vont plus avoir d’ATSEM, des directeurs vont devoir faire un travail administratif indispensable sans secrétariat, sans parler des questions de sécurité quand l’aide administrative sert aussi de concierge et vérifie les entrées dans l’école. Le SE Unsa demande une attention toute particulière pour les écoles primaires à fort effectif, les écoles d’application dont les directeurs doivent s’absenter souvent, et  pour les écoles rurales en  RPi qui gèrent parfois beaucoup de classes. Le SE Unsa a donné pour consigne syndicale aux directeurs de répondre « Sans aide administrative, je ferai quand je pourrai. » Concernant le protocole de simplification des tâches des directeurs, nous avions, dans l’Aisne, fait un travail conséquent en groupe de travail. Le protocole adopté par l’académie nous semble bien pauvre au regard des propositions que nous avions faites.

Concernant les remplaçants, le fonctionnement des écoles sur 4 jours ou 4 jours et demi risque d’entrainer des difficultés de récupération d’heures. Nous demandons de la souplesse, un report possible des heures supplémentaires d’une période sur l’autre et une attention particulière en fin d’année scolaire.

Après les annonces sur les accords PPCR, les collègues aux 6ème, 8ème et 9ème échelons attendent le calendrier des entretiens de carrière et des inspections. Avez-vous des informations plus précises sur la mise en place de la classe exceptionnelle? D’autre part, le SE Unsa souhaite un groupe de travail sur le barème du prochain mouvement départemental.

Enfin, l’an dernier, nous avons reçu dans les écoles un fascicule spécial LSU à destination des familles. Il y était question d’un code d’accès, comme dans le 2nd degré. Qu’en est-il ?