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SE-UNSA 02


 Par SE-UNSA 002
 Le  vendredi 22 mai 2015

CAPD du 22 mai 2015 : déclaration préalable du SE-UNSA

 

Concernant les demandes d’allègements de service et de postes adaptés, le SE Unsa constate qu’elles sont de plus en plus nombreuses (6 demandes d’allègement de plus que l’an dernier soit  61 demi-journées contre 36 l’an dernier), signe des difficultés et de la souffrance  que rencontrent certains collègues. L’allongement des carrières et le recul du départ à la retraite accentuent ce phénomène. Les collègues qui demandent un allègement de service sont en réelle souffrance : ces heures leur permettent de continuer à exercer dans de meilleures conditions et, souvent, d’accéder à des soins réguliers. Ils n’ont pas forcément l’envie ni le besoin de se reconvertir dans un autre emploi, mais de continuer à être utiles dans la mesure de leurs moyens.

Le document que nous avons reçu n’indique aucune priorité, preuve, sans nul doute, que tous ces personnels sont bien en souffrance et qu’ils ont besoin de cet allègement de service. Le SE Unsa demande que les moyens soient enfin augmentés à la hauteur des besoins.

Pour les congés de formation professionnelle, le SE Unsa regrette une fois de plus le peu de mois accordés alors que dans ce domaine aussi, les demandes augmentent : 5 demandes de plus, 46 mois de plus que l’an dernier. Le ministère promet des passerelles, des possibilités de changer de métier, mais dans la réalité,  les choses ne sont pas si simples et les collègues se trouvent souvent dans l’impasse. Pour les congés de formation que vous accorderez, le SE Unsa souhaite que le barème soit respecté et que la mobilité professionnelle ne devienne pas une immobilité professionnelle !

A ce sujet, vous avez également refusé des détachements « pour nécessité de service ». Pensez-vous qu’un collègue qui a effectué toutes les démarches pour accéder à un poste dans le second degré ou à l’étranger - démarches couronnées de succès - va vivre correctement l’année scolaire prochaine ? Pourquoi ces collègues prennent-ils autant de temps pour constituer leur dossier, si ce n’est parce qu’une expérience nouvelle et enrichissante les motive davantage que leur emploi actuel ? Que voulons-nous pour nos élèves ? Des enseignants enthousiastes et motivés ou des personnels déçus qui risquent fort d’être démobilisés ?

Les collègues qui ont demandé un temps partiel sur autorisation ont expliqué à leur IEN les raisons de leur demande. Les IEN  ont pu constater que ces demandes étaient réfléchies et indispensables. Le SE-Unsa, qui, comme tous ici autour de la table, connaît les difficultés de notre département et notre déficit d’enseignants, vous demande néanmoins d’accorder tous ces temps partiels. Cela permettra aux collègues qui attendent encore, à ce jour, votre réponse, de vivre une année scolaire sereine. Cela vous permettra aussi de trouver des supports de poste pour les stagiaires. Cela évitera certainement une inflation de congés de maladie et, compte tenu du manque de remplaçants, autant de classes sans enseignants que cette année.

Après le protocole d’entrée en discussion signé par le SE-Unsa, les ratios de passage à la hors classe ont été augmentés. Concrètement, par rapport à 2012, plus du double de collègues accèderont à la Hors-Classe à la rentrée 2015. Pour le SE-Unsa, cette augmentation du ratio de hors classe doit se poursuivre pour atteindre 7 %. A ce propos, le SE-Unsa vous demande de nous communiquer le quota retenu pour notre département en même temps que les documents.

Les enseignants, comme tous les  fonctionnaires, ont 48h pour envoyer à l’administration un avis d’arrêt de travail. En cas de manquement à cette obligation et en cas de récidive dans les 24 mois suivants, le nouvel envoi tardif donnera lieu à la réduction pour moitié  de la rémunération ainsi que certaines primes et indemnités, durant la période écoulée entre la date d’établissement de l’arrêt et sa date d’envoi effective. Le SE Unsa souhaite vous alerter sur la difficulté que les collègues rencontrent parfois dans notre département pour obtenir un rendez-vous auprès de leur médecin traitant : il y a des périodes de l’année où il est parfois impossible de voir son médecin dans les 48h, et les services d’urgence des hôpitaux ne délivrent pas d’arrêt de travail. Nous vous demandons d’être indulgent dès lors que nos collègues ont prévenu l’administration par téléphone ou courriel.

Nous réitérons notre mot d’ordre « pas de frais de déplacements, pas de déplacements » et nous en avons fait une large communication.
Nous vous avons adressé un courrier à ce sujet le 8 avril pour vous informer que de nombreux collègues sont amenés à supporter la charge financière de leurs déplacements (animations pédagogiques, enveloppe insuffisante pour les enseignants itinérants  hormis les brigades et les ZIL). Comment comptez-vous résoudre ce problème pour que nos collègues soient en mesure d’effectuer correctement leurs missions ?