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CHS-CT du 16 avril 2012 : dĂ©claration prĂ©alable de l’UNSA Education
Article publié le vendredi 20 avril 2012.
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L’Unsa Education se félicite de l’installation du CHS CT départemental.

Cette nouvelle instance concrétise l’accord fonction publique sur la santé au travail que nous avons signé en 2009.

Dorénavant le code du travail s’applique à la fonction publique, dans tout ce qui concerne la protection des salariés et évidemment tout en gardant la spécificité de la fonction publique.

Au-delĂ  de l’instance de dialogue et de concertation sur les questions de santĂ©, de sĂ©curitĂ© et de conditions de travail, en lien avec le comitĂ© technique, le CHSCT a le  pouvoir de contrĂ´le et d’enquĂŞte, avec possibilitĂ© de recours Ă  des expertises. Le CHS CT aura donc plus d’autonomie et de responsabilitĂ© que ne l’avaient les CHS.

Nous serons vigilants Ă  ce que cette nouvelle autonomie soit effective.

La formation des membres doit être également définie. Nous attendons donc des propositions sur ce point.

En parallèle de la mise en place des CHS CT,  il doit y avoir Ă©galement la rĂ©novation du rĂ©seau des agents chargĂ©s de la mise en Ĺ“uvre des règles d’hygiène et de sĂ©curitĂ© avec la dĂ©signation des conseillers de prĂ©vention, des assistants de prĂ©vention, des inspecteurs santĂ© et sĂ©curitĂ© au travail avec en lien les lettres de cadrage prĂ©cisant leur mission et les moyens qui leurs sont attribuĂ©s.

Nous insistons sur la notion de mise en rĂ©seau, clairement rĂ©affirmĂ©e dans le dĂ©cret ;

C’est pour nous un facteur essentiel d’efficacité, avec le rôle de coordination des conseillers de prévention.

Nous attendons que lĂ  aussi vous nous donniez des informations sur ce qui va ĂŞtre  mis en Ĺ“uvre, ainsi que sur le service pluridisciplinaire de mĂ©decine de prĂ©vention.

Le CHS CT a Ă©galement un rĂ´le dans l’identification et la prĂ©vention des risques, notamment  les RPS (risques psycho-sociaux). Nous avons plusieurs points spĂ©cifiques sur ce sujet Ă  aborder lors de cette sĂ©ance.

  • La carte scolaire dĂ©sastreuse depuis quelques annĂ©es est un facteur de souffrance au travail. Ainsi, dans le second degrĂ©, les postes partagĂ©s de plus en plus nombreux et Ă©loignĂ©s engendrent beaucoup de fatigue, de risques sur la route et un investissement difficile pour des collègues qui perdent des heures dans les transports (exemple : poste partagĂ© entre Corbeny et MoĂż de l’Aisne)
  • Dans le premier degrĂ©, les nombreuses fermetures de classe, voire de RPI complets crĂ©ent des tensions dans les Ă©quipes. Les collègues concernĂ©s se trouvent dans une situation d’incertitude quant Ă  leur avenir, puisque les possibilitĂ©s de postes se restreignent. Et que dire des collègues qui ne dĂ©couvrent leur affectation que fin aoĂ»t ? Comment s’inscrire dans un projet d’école en catastrophe, comment organiser sa vie de famille dans l’urgence ?
  • Le taux de satisfaction aux permutations informatisĂ©es (de 23% cette annĂ©e, alors qu’il Ă©tait de près de 40% en 2010 et de 70% en 2007) laisse bon nombre de nos collègues dans des situations familiales difficiles.
  • La situation de l’ASH : La suppression de 27 postes de RASED va amener les collègues des classes ordinaires Ă  prendre en charge une difficultĂ© scolaire aigue, alors qu’ils n’auront ni les moyens, ni le temps, ni la formation pour le faire.
    Les RASED restants vont voir leur mission Ă©voluer  puisque leur nombre est tellement rĂ©duit. Mais vers quoi ? Le flou gĂ©nĂ©ral les concernant n’est pas particulièrement bien vĂ©cu. On perçoit bien lĂ  la volontĂ© de faire disparaĂ®tre le RASED.

Quant aux collègues non titulaires du CAPASH, mais volontaires pour assurer les diverses autres missions spécialisées (CLIS, SEGPA, etc…), ils vont se voir contraints de reprendre un poste ordinaire s’ils ne s’engagent pas à passer le CAPASH.
On est lĂ  au cĹ“ur du problème : le budget rĂ©duit au strict minimum ne permet plus une formation digne de ce nom. Les collègues ne veulent plus s’engager Ă  passer un CAPASH en candidat libre, par peur d’échouer. Le travail considĂ©rable qu’ils auraient effectuĂ© toute l’annĂ©e pour se former seuls, l’investissement personnel, la vie de famille mise de cĂ´tĂ© risqueraient bien de n’avoir servi Ă  rien. Et ce n’est pas les quelques sĂ©ances d’accompagnement proposĂ©es qui permettent de se former rĂ©ellement. L’échec laisse toujours des traces, d’autant plus que les possibilitĂ©s de se prĂ©senter Ă  l’examen sont limitĂ©es. Leur implication depuis de nombreuses annĂ©es n’est pas reconnue.

  • La reconnaissance, parlons-en ! Il est important de souligner que, dans certains secteurs, le climat engendrĂ© par les rapports hiĂ©rarchiques, pousse de nombreux collègues Ă  consulter leur mĂ©decin. Et c’est encore plus Ă©vident après une inspection qui, loin d’être un moment de formation, est plutĂ´t une mise en accusation.

La réunion de ce CHS- CT est donc une première étape pour une meilleure prise en compte de l’impact des conditions de travail sur la santé des personnels.

 

 
 
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