En cas de réussite au concours, pour être nommé fonctionnaire stagiaire, vous devrez justifier du CLES2 (Certificat de Compétences en Langues de l’Enseignement Supérieur) ou d’une qualification correspondant au moins au niveau B2 du cadre européen commun de référence pour les langues.

Seuls les Masters qui contiennent dans leur construction même des ECTS de langues vivantes, régulièrement évalués en examen final ou partiel, valent un niveau B2 à la triple condition suivante :

• L’obtention du master doit être constituée d’ECTS de langues vivantes (pas d’enseignement optionnel, auditorat libre).
• Les ECTS de langue vivante doivent figurer explicitement sur l’attestation de Master délivrée à l’issue du cycle.
• Les ECTS ne doivent pas avoir été obtenus par compensation, précision faite sur le diplôme.

Retrouvez la liste indicative de certifications en langues étrangères autres que le CLES2 correspondant au moins au niveau B2 du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL), voir ci-dessous en bas de l’article.

S’il estime qu’il est pertinent qu’à niveau Master, chaque enseignant puisse atteste la maitrise de compétences en langues vivantes, le SE-Unsa déplore la mise en place de la certification. C’est une source d’inégalité entre les candidats : accès divers selon les universités, le droit d’inscription est une charge financière supplémentaire…

Le Syndicat des Enseignants de l’Unsa demande un moratoire jusqu’en 2015 sur l’exigence du CLES2. Les universités ont besoin de temps et de crédits spécifiques.

Sur tous ces sujets, le SE-Unsa et sa fédération l’Unsa Education ont des propositions à faire.