Présents : le Dasen, M Pinel, Mme Dehouck, pour l’administration. Nathalie Hanquart et Jérôme Vassaux pour l’Unsa Education, FSU (4) , FO (2), SGEN (1) et SNALC (1)

Le Dasen a salué le travail remarquable de tous les personnels qui ont fait preuve d’engagement, de brio, et de professionnalisme depuis le 16 mars. Il a donné peu d’informations sur la réouverture des écoles et des établissements scolaires le 11 mai. Il a commencé à travailler avec les collectivités territoriales et le préfet, mais il attend le cadrage national et l’intervention du 1er ministre. Pas de réponses à nos questions sur la mise à disposition de masques, ni sur les dispositions sanitaires, ni sur l’organisation possible.
Pour les personnels fragiles et/ou vulnérables, pour ceux qui devront garder leurs enfants, pour ceux qui sont en contact avec des personnes malades ou vulnérables, le Dasen fera preuve de bienveillance comme depuis le début de la pandémie : il faudra demander une ASA (autorisation spéciale d’absence).
A la question de l’Unsa sur les conditions sanitaires à la reprise, sur le nombre d’élèves pouvant être accueillis, et sur la vérification des conditions, le Dasen a répondu que les vérifications se feront avec les chefs d’établissement pour le 2nd degré, les IEN pour le 1er degré. Le nombre d’élèves accueillis en même temps dans l’école devra être vu avec l’IEN. Nous avons insisté pour dire que les directeurs d’école ne doivent pas être responsables de la réouverture des écoles.
Les questions sur les conditions sanitaires devront être posées lors du CHSCT académique qui doit se réunir début mai.

Pour la carte scolaire, le Dasen a rappelé les conditions particulières de préparation, avec une dotation supplémentaire du ministère (+ 5 postes au global). Il n’y aura pas de fermeture dans les zones rurales cette année. Le taux d’encadrement est conforté. Le Dasen a choisi de ne pas dédoubler les GS en REP+ pour la rentrée prochaine. Il a préféré travailler sur toutes les GS de façon à ce que les effectifs soient partout autour de 24 élèves.

Pour les transformations de poste, pas d’inquiétude pour les écoles concernées : c’est une opération d’ordre administratif.  Les collègues en poste ne verront aucun changement. Depuis plusieurs années, à chaque fois qu’un poste fermait en école primaire, on avait l’habitude de fermer un poste d’adjoint maternelle. Et on se retrouve aujourd’hui avec des postes d’adjoints maternelle et d’adjoint élémentaire qui ne correspondent plus du tout à la réalité de l’école. Il s’agit d’un rééquilibrage en fonction du nombre d’élèves de maternelle et de ceux de l’élémentaire. Si l’étiquette du poste change, le collègue garde son ancienneté dans l’école. Pas d’impact sur le mouvement de cette année, le changement se fera à la rentrée de septembre.

Il n’augmente pas le nombre de Rased, ni de psychologue scolaire, ce que regrette l’Unsa.
Le Dasen va vérifier les chiffres donnés par les organisations syndicales. Il n’annonce pas d’ouvertures nouvelles de classe. Il ne renonce à aucune fermeture annoncée. Il annonce le fléchage de 5 postes d’adjoint pour des projets bilingues.
Les mesures de carte scolaire seront présentées au CDEN le 5 mai prochain.
Les collègues victimes de la fermeture de leur poste auront une bonification de 150 points au mouvement, pour un poste équivalent au poste qu’ils perdent.
Les propositions d'ouvertures/fermetures du Dasen à lire ICI (ainsi que la déclaration préalable de l'Unsa Éducation)