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7 FEVRIER 2008 : dotation collèges
Article publié le jeudi 7 février 2008.
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DECLARATION DE L’UNSA-EDUCATION
Au CTPD DU 7 FEVRIER 2008
 
 
 
Monsieur l’Inspecteur d’Académie,
 
Nous dĂ©buterons notre intervention en vous signalant que la mĂ©thode utilisĂ©e cette annĂ©e est très critiquable : la date retenue pour ce CTPD et la date limite imposĂ©e pour la tenue des CA ont conduit  certains chefs d’établissements Ă  diffuser les DHG de façon prĂ©maturĂ©e.
L’an dernier, vous nous avez très fermement rappelĂ© notre devoir de rĂ©serve concernant la dotation pour  l’Aisne. Cette fois, Ă  cause de ces impĂ©ratifs de date, beaucoup de rĂ©unions de professeurs et de commissions permanentes concernant la DHG  se tiennent avant le CTPD.
Nous ne pouvons accepter cette prĂ©cipitation - mĂŞme si nous constatons qu’elle est assez dans l’air du temps -  car elle met Ă  mal le paritarisme et constitue un dĂ©ni de dĂ©mocratie.
Nous vous demandons donc, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, de rappeler à leur tour à tous les chefs d’établissements leur devoir de réserve et le respect de la procédure paritaire adoptée par la première loi de décentralisation (loi Deferre).
 
En ce qui concerne l’objet de cette rĂ©union, maintenant , l’UNSA-EDUCATION voudrait faire un certain nombre de remarques.
 
Le 24 janvier de nombreux enseignants se sont mobilisés afin d’exprimer leur mécontentement vis à vis de leur salaire, leur statut et surtout de leurs conditions de travail.
 
En effet à grands coûts de renforts médiatiques, le gouvernement aidé par le Président de la République n’a cessé depuis 6 mois ses attaques contre le service public d’éducation, dévalorisant, humiliant le monde enseignant ne pensant qu’ à ses prochaines vacances et ne travaillant que 10 heures par semaine.
 
Il fallait au gouvernement un bouc-émissaire pour faire passer à l’opinion publique sa politique d’austérité.
 
Combien de temps encore le gouvernement va-t-il pouvoir poursuivre cette politique de sabotage de l’éducation nationale ?
 
La dernière attaque en date fut la mise en place d’un service minimum, néanmoins les médias les plus à la botte de notre gouvernement ont dû admettre à demi-mot que ce fut un échec. L’UNSA-EDUCATION demande au gouvernement de devenir responsable et de respecter un minimum les organisations syndicales.
 
Concernant la préparation de la rentrée scolaire 2008 dans les collèges, les propos tenus précédemment en sont l’illustration parfaite.
 
En effet, l’UNSA-EDUCATION est forcée de constater que le département de l’Aisne va perdre 11 ETP à la rentrée 2008, pour seulement 32 élèves de moins.
C’est à dire un poste environ pour 3 élèves. Ceci est d’autant plus inadmissible que 16 ETP seront transformées en HSA.
 
Cette volonté de multiplier les HSA n’aura pour conséquence que d’alourdir la charge de travail des enseignants, remettant en cause un suivi des élèves de qualité, le travail en équipe permettant par exemple la mise en place rapide du socle commun des connaissances et des compétences.
 
Mais il est vrai que pour le gouvernement une HSA ne cotise pas à la retraite, ni à la sécurité sociale. Une fois de plus la logique comptable l’emporte sur un service public d’éducation de qualité. Travailler plus pour gagner plus devient le travailler moins bien pour, peut-être gagner plus, voire pour certains ne pas travailler du tout.
 
Les élèves les plus en difficulté de notre département paieront encore un lourd tribut à la rentrée 2008 dû essentiellement à cette politique mercantile.
L’UNSA-EDUCATION dénonce la politique gouvernementale et revendique un service public d’éducation de qualité avec des enseignants titulaires, bien formés, bien rémunérés avec des perspectives de carrière valorisantes.
 
Enfin, l’UNSA-EDUCATION réaffirme à nouveau sa demande d’abrogation de la loi sur le financement de l’école privée et dénonce fermement les propos tenus par le Président de la République sur la Laïcité. Il semble très inquiétant que le Président de la République Française ne respecte pas les principes constitutionnels de son propre pays.
 
 
 
 
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